
Voilà déjà un mois que j’ai cessé de me dire «Me semble que ça serait le fun de refaire des critiques» et que j’ai décidé qu’il était temps de vraiment redonner vie à Critique de salon (ou CdS), qui n’est jamais tout à fait mort, mais qui était en dormance pendant plus de 3 ans. J’aimerais profiter de cette occasion pour faire un petit bilan du projet et partager ma vision pour le futur.
Pendant les dernières années actives de CdS, le projet m’a grugé énormément d’énergie; mon désir (futile) de ne rien manquer des nouveautés musicales dignes de mention et le rythme de publication quasi-quotidien m’a presque rendu malade à certains moments. La pandémie de 2020 a par la suite intensifié beaucoup de problématiques déjà existantes, qui ont mené à réduire encore plus la fréquence des publications, jusqu’à la dernière en août 2020. La passion n’y était plus, ou du moins pas assez pour que je continue mon investissement comme je l’ai fait pendant 7 ans à ce moment-là. Je n’avais plus vraiment de collaborateurs à mes côtés à ce moment-là non plus, ce qui voulait dire que tout reposait uniquement sur mes épaules.
J’ai tout de même, peut-être par habitude, continué d’écrire un peu en 2020, mais sans jamais republier quoi que ce soit de nouveau sur CdS. Ainsi, mon laptop a été rempli d’une vingtaine de critiques non publiées, et ce, pendant 3 ans. Il m’est arrivé souvent d’en ouvrir une au hasard et de me dire que ça serait bête qu’elles ne voient jamais le jour. Quand j’ai décidé de faire le saut et de redémarrer la machine, je me suis dit que ces «vieilles» critiques serviraient à alimenter le site les jours où je ne me sens pas d’humeur à écrire du nouveau matériel, assurant ainsi une publication quotidienne, au moins le temps de bien relancer le projet. On verra par la suite le rythme de publication qui conviendra le mieux, comme je me suis promis de ne pas me tuer dans ce projet et de toujours le faire dans le plaisir.
C’est d’ailleurs pourquoi j’ai décidé de ne conserver que les volets qui me font plaisir, délaissant ce qui ne m’allume pas pour le moment. Jusqu’à nouvel ordre, la quasi-totalité des textes à paraître sur ce site seront donc des critiques d’albums, ma passion, mais quelques couvertures de spectacles devraient aussi s’ajouter de temps en temps. J’ai quelques idées que j’espère développer pour l’avenir, mais elles viendront en temps et lieu. Vous aurez noté que CdS n’était pas particulièrement présent sur les réseaux sociaux avant, et ne l’est pas davantage maintenant. Cela fait partie des choses que j’apprécie moins, de faire de l’autopromotion à tout vent, et, comme journaliste, j’aime encore moins Facebook depuis qu’il prend en otage les citoyens canadiens qui veulent avoir accès à des nouvelles. Je compte davantage sur le bouche-à-oreille pour faire connaître ce site et sur les abonnements pour que les gens soient facilement au courant des publications récentes.
Je me surprends vraiment à avoir de plus en plus de plaisir à écrire sur les albums que j’ai écoutés récemment. Les réflexes n’étaient jamais bien loin, mais je me sens déjà plus à l’aise aujourd’hui qu’il y a un mois. Et j’ai envie de que ça dure encore longtemps!
Déjà 10 ans
Mon grand regret de ne pas avoir eu le courage de relancer la machine plus tôt est d’être passé tout droit pour le 10e anniversaire de fondation de Critique de salon, le 26 mai 2023. À défaut de souligner adéquatement cet anniversaire, j’ai décidé de dévoiler le logo qui a été élaboré par la talentueuse Anne Moncion voilà déjà plusieurs années. Il apparaît maintenant en haut de notre page sur le site et servira pour identifier CdS sur les réseaux sociaux. Pendant longtemps, on avait le projet était de migrer vers un site au look plus moderne et qui serait potentiellement plus user-friendly. Les idées ne manquaient pas, mais les ressources étaient limitées et la migration des vieilles publications devait se faire manuellement vers un nouveau format, ce qui devenait de plus en plus difficile à mesure que le nombre d’articles augmentait – on parle aujourd’hui de plus de 2200 publications. Le logo ainsi qu’une nouvelle identité visuelle devaient être présentées en même temps que le changement de site, mais cela fait déjà 6 ans que le logo prend la poussière en attendant le bon moment d’apparaître, alors j’ai décidé que c’était maintenant le moment. Tant qu’à y être, j’ai aussi décidé de mettre à jour le domaine; critiquedesalon.wordpress.com ne fait pas tant sexy et j’espère que critiquedesalon.ca entrera rapidement dans les mœurs.
En coulisses, le travail se poursuit sur le site actuel. Il y a un certain travail de mise à jour qui se fait à temps perdu, entre deux critiques, que vous ne constaterez probablement pas à moins de fouiller dans le fin fond du site, mais c’est quelque chose que je tenais à faire pour être encore fier, 10 ans plus tard, de présenter tout ce qui y a été publié.
Il serait prétentieux de dire que Critique de salon a été le travail d’un seul homme. Au fil des années, j’ai fait la rencontre de précieux collaborateurs qui ont apporté leur touche, leur couleur et leurs opinions, que ce soit de façon ponctuelle ou plus régulière. Même si je fais cavalier seul depuis un mois, je ne ferme bien sûr pas la porte à accueillir de nouveau des gens passionnés qui ont envie de partager leur avis sur la musique. Chers lecteurs, considérez ceci comme votre invitation si vous sentez que vous avez vous-mêmes quelque chose à apporter! Bien sûr, l’invitation reste aussi ouverte si vous pensez qu’un album en particulier devrait se rendre à nos oreilles!
Enfin, je conclus ce texte en réitérant ma promesse derrière CdS : de continuer de faire de la critique musicale honnête et constructive le plus souvent possible. C’est ce qui m’a amené à me lancer dans cette aventure il y a 10 ans et c’est ce qui m’a convaincu de revenir après 3 ans de silence. Merci pour votre patience et pour votre intérêt pour cet humble blogue!
Olivier Dénommée,
Directeur de Critique de salon
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