Sorti le 3 juillet 2012

Avant de commencer, citons les points évidents : je ne suis pas fan de hardcore, et donc une note au-dessus de huit sur dix est hautement improbable pour cet album. Également, je n’aime pas le chanteur. Autant sa technique vocale me déplait, autant je n’ai rien compris du tout aux paroles.

À présent, nous pouvons commencer. La première chose qui saute au visage et qui se décline tout au long de l’album est la froideur typique du hardcore avec laquelle les chansons sont présentées. Beaucoup de riffs, peu de mélodies. C’est brutal, rempli de testostérone et pas de fioritures. Les chansons sont généralement crues, donnent l’impression de ne pas avoir été retouchées après le jam.

Quelques exceptions sautent aux yeux, comme la chanson-titre Milestone, une pièce instrumentale très belle jouée sur une guitare acoustique et un piano avec quelques relents de guitare électrique en arrière-plan aaaaaaaand it’s gone quand arrive Maternity, la chanson suivante.

Également, un autre détail que j’ai apprécié est le fait que les rares fois où le chanteur s’adonne à des envolées lyriques, comme à la fin de Maternity, ça marche.

Par contre, la principale chose qui rend la lecture de l’album difficile : la construction des chansons. Chaque chanson contient généralement des rythmiques et des riffs différents qui se répètent peu ou pas, ce qui fait qu’il est plus difficile de reconnaître chaque chanson ou encore à quel moment on passe d’une chanson à une autre.

Au final, on obtient un album pas si mal, agressif, professionnellement bien joué et qui plaira aux fans du genre.

À écouter: Gutter, Milestone, Coward

7,4/10

Par Sacha Dürig