Diamond – Stick to Your Guns

Stick To Your GunsSorti le 27 mars 2012

Voilà un autre groupe hardcore à participer au Heavy Montreal. Ils sont décidément nombreux dans la sous-carte! Cependant, dans son album Diamond, Stick to Your Guns, sans défoncer les barrières expérimentales ni réinventer le hardcore, va quand même s’aventurer dans certains horizons comme le thrash metal sur Empty Heads ou encore un son un peu plus commercial sur Against Them All ou encore Beyond the Sun. Attention, je ne dis pas que la chanson sonne commerciale, thrash metal ou autre, mais plutôt que le groupe emprunte de leurs éléments dans leurs chansons.

Malgré tout, Stick to Your Guns demeure un hardcore qui, malgré ses tentatives de se démarquer, finit par ressembler à n’importe quel autre groupe de hardcore. C’est bien le problème avec plusieurs sous-genre comme celui-ci, c’est son manque d’originalité avec le temps. On toujours finir par comparer les groupes de hardcore à des pionniers du genre comme Hatebreed et ces comparaisons sont injustifiées, car elles classent les groupes dans deux catégories : les purs, c’est-à-dire ceux qui suivent la recette comme Gideon, ou encore ceux qui quittent le sentier du hardcore pour changer de style ou tenter de se faire connaitre et qui finissent par être rejetés par les fans du genre, comme ça a été le cas pour We Came As Romans.

Pour en revenir à Diamond, mon principal reproche fait le lien avec ma critique du genre mentionnée plus haut et c’est sa redondance. J’ai déjà entendu dans d’autres albums hardcore des chansons similaires à celles de cet opus. Non seulement cela, mais certaines chansons de l’album se répètent. La rythmique dans la dernière chanson, Built Upon the Sand, est trop similaire à celle de la moitié de l’album.

En bref, on a un album plutôt ordinaire, du hardcore qui est composé comme du hardcore, joué comme du hardcore, chanté comme du hardcore, le tout sans oser tâter un terrain différent. À n’écouter que si vous aimez le genre.

À écouter : Empty Heads, Against Them All, Beyond the Sun

6/10

Par Sacha Dürig


En savoir plus sur Critique de salon

Abonnez-vous pour recevoir les derniers articles par e-mail.

Votre commentaire