Full Blast Fuckery – Wilson

Wilson FBFSorti le 9 juillet 2013

Voilà un groupe bien étrange. Sur sa page Facebook, le groupe qualifie son genre de «Full Blast Fuckery». Sauf que Full Blast Fuckery est le nom de son album et cet album ne révolutionne ni le punk, ni le métal, ni le core… C’est comme si un groupe de black métal appelait son album Black Metal. Oh wait…

Ici, il s’agit plus d’un mélange entre post-hardcore et groove metal. Le côté groove tient beaucoup du côté party/moshpit de sa musique, alors que le post-hardcore est clairement dans la voix du chanteur et, par moments, dans les tournures de la guitare rythmique. Fort heureusement, le côté post-hardcore ne détruit pas l’album, même si à plusieurs moments il y passe proche, surtout lorsque c’est la voix claire qui embarque. Fort heureusement, ce n’est pas souvent le cas et le chanteur n’a pas de grande envolée lyrique, misant bien souvent sur sa voix rauque et ses cris.

La musique est également beaucoup plus accrocheuse. Des chansons comme My Life, My Grave ou encore Passing on the Left incitent bien plus à la fête qu’à autre chose et ce qui empêche l’album de sombrer dans du mauvais Alexisonfire est cette constance festive, qui fait que certains riffs sonnent plus grand public, presque pop.

Le problème lorsqu’on a un thème, une idée aussi précise tout au long d’un album, c’est que celui-ci finit par se répéter et, à partir de Snake Eyes, on a compris le concept et se le faire répéter encore et encore de la même façon devient franchement énervant!

De l’autre côté, le point le plus positif est le jeu des guitares. Les solos, riffs et mélodies, même les moins intéressants, sont exécutés très professionnellement. Le solo au début de I Can Beat Your Dad est excellent.

Sinon, un album très niché pour un certain public dont je ne fais pas partie. De mon côté, ce n’était pas une purge du tout, mais ce ne fut pas non plus l’expérience la plus agréable. J’aurai probablement oublié ce groupe dans deux semaines.

À écouter : My Life, My Grave, College Gangbang, I Can Beat Your Dad

6/10

Par Sacha Dürig


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