Sons of Northern Darkness – Immortal

Immortal Sons of Northern DarknessSorti le 4 février 2001

Considéré comme un album culte du black metal, le septième et avant-dernier album d’Immortal (le groupe s’est officiellement séparé en 2015 et Abbath, le chanteur et guitariste d’Immortal, fait maintenant des concerts avec un groupe à son nom et qui joue entre autres des chansons d’Immortal) est considéré par nombre de fans du groupe scandinave comme étant leur meilleure œuvre, celle qui a su rassembler les meilleurs éléments de leur discographie pour en faire un chef-d’œuvre de l’extrême. Cet album est-il donc à la hauteur de sa réputation?

N’étant pas un gros fan de musique extrême, je n’irai pas jusqu’à appeler ça un chef-d’œuvre, mais il s’agit tout de même d’un excellent album qui a dépassé mes attentes à plusieurs niveaux. Juste la première chanson, One By One, contient les éléments typiques du black métal, à savoir les riffs démoniaques, les blast beats et, évidement, la technique vocale typique d’Abbath. À cela s’ajoutent les éléments mélodiques qui démarquent Immortal de la scène black métal norvégienne.

La chanson-titre Sons of the Northern Darkness, tout en poursuivant dans le black métal, va également aborder la façade plus thrash que le groupe a expérimentée dans les deux albums précédents. Le mélange des deux styles se porte très bien, alors que de l’autre côté, on trouve des chansons comme Tyrants, beaucoup plus lente, mais qui n’en est pas moins brutale.

Les plus gros points forts de Sons of Northern Darkness sont entre autres sa qualité de production, pas toujours du même calibre lorsqu’il s’agit de black métal. L’autre grosse réussite, la plus importante selon moi, est la guitare. Abbath maîtrise très bien son instrument et son travail de composition rend justice à ce talent.

On sent également une variété assez peu commune dans cet album. Jamais je n’ai cru entendre deux fois le même morceau au court de cet album. Oui, certains riffs se ressemblent, certaines chansons finissent immanquablement par se rapprocher, mais pas au point de leur retirer leur personnalité propre.

Bref, avec beaucoup d’excellentes chansons, Sons of Northern Darkness s’impose comme un must, non seulement pour tout fan ou personne désirant s’initier à Abbath et/ou à Immortal, mais également pour tout fan de black métal en général. Si tu n’aimes pas cet album, il y a fort à parier que tu n’aimera pas la musique sombre et glauque des noires forêts de Norvège!

À écouter : One By One, Tyrants, In My Kingdom Cold

8,5/10

Par Sacha Dürig


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