Sorti en 1997

Comme le titre de l’album l’indique, Bald Vulture est un groupe mélangeant punk et hardcore. L’album débute en force avec Dark Troops, bourrée de références à Star Wars. Un riff agréable basé sur le thème de Darth Vader, pour moi il n’en faut pas plus pour être heureux, d’autant plus que la chanson ne dure que deux minutes, donc pas assez longtemps pour devenir répétitive.

To Those, tout comme Why Politicians, se construisent autour d’une ligne de guitare mélodique solide. Sur Why Politicians, cependant, j’ai senti une discorde entre la guitare et la batterie lorsque l’un d’eux a quitté le tempo pendant quelques mesures avant de revenir sur le temps.

Mais c’est vraiment à partir de Roller Fuckers que ça se complique, car à ce moment là j’ai réalisé quel était le plus gros problème de cet album : il est excessivement répétitif. Malgré que l’album dure à peine plus de vingt minutes, on dirait que plusieurs chansons sont des calques les unes des autres rythmiquement parlant, avec la même ligne de batterie qui revient dans tous les morceaux et une guitare rythmique qui semble faire le même riff que sur la pièce précédente avec quelques petites variations.

Le tout est partiellement sauvé par une ligne de guitare mélodique qui différencie les chansons les unes des autres en plus des occasionnels sauts de tempo qui nous permettent de réaliser qu’on a changé de chanson.

Quelques morceaux se distinguent des autres, comme Pretty Boobs ou Drugs and Drunk, mais bon…

Bref, un album relativement ordinaire, qui perd de plus en plus d’intérêt au fur et à mesure qu’il avance et qui tente de retenir le public avec une chanson pseudo-death metal à la fin. Je passe mon tour.

À écouter : Dark Troops, To Those, Drugs and Drunk

5/10

Par Sacha Dürig