CHRONIQUE : Maxime Auguste n’a pas pris la fuite

IMG_3321Par Olivier Dénommée

Il a un peu blagué à la fin de l’événement, devant le deuxième étage du Gainzbar à Montréal où on ne pouvait plus circuler sans accrocher quelques personnes : «Je suis quelqu’un d’assez solitaire, alors voir autant de monde…» Il n’avait vraisemblablement pas prévu un tel engouement du public pour son EP Prendre la fuite.

Tout s’est passé le 14 janvier au soir, pendant un de ces 5 à 7 qui ne commencent jamais vraiment à 5 et qui ne finissent jamais vraiment à 7. La salle était intime et, de par son éclairage intense (et horriblement rose), chaleureux. Sur scène, Maxime Auguste était venu avec ses musiciens, incluant sa conjointe qui faisait un travail remarquable aux voix sur l’album. C’était sympathique et sans prétention. Avant le spectacle, il avait proposé aux visiteurs d’écouter des bouts d’enregistrements de ses chansons, éparpillés un peu partout dans la pièce, afin de constater son processus créatif qui allait ultimement mener à Prendre la fuite.

Pour le présenter, on a fait appel au coloré Sébastien Lafleur, qui a présenté Maxime Auguste comme quelqu’un qui avait fait beaucoup de grivois. Le mini-album Prendre la fuite, quant à lui, y va plutôt dans une poésie légère, ce que le band a rapidement rappelé dès les premières paroles de Sommeil boréal.

Le EP de 6 pistes a été joué en intégral, dans l’ordre. Le tout sonnait à peu près comme sur album, mais on pouvait entendre le sourire en plus du chanteur et guitariste, fier d’avoir tant de monde devant lui. On y comptait notamment des proches et membres de la famille, mais aussi d’autres musiciens. Non satisfait de juste entendre le nouvel opus au complet, le public a exigé un rappel, gardant le musicien pour une dernière chanson en solo, avant lui permettre de retourner parler, et boire, avec ses supporteurs.

Mission accomplie pour Maxime Auguste.

(Crédit photo : Olivier Dénommée)

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