CHRONIQUE : Hologramme, en chair et en os

Hologramme coverPar Olivier Dénommée

Il n’y a pas de période précise pour faire de belles découvertes. Justement, le 5 mai dernier, quiconque avait eu la chance de se trouver au Divan Orange a semblé passé une belle soirée, avec le lancement du premier album du band montréalais Hologramme.

Le quatuor électro-indie composé de Rémi Chenette, Laurent Saint-Pierre, Dominic Lalonde et Clément Leduc a attendu que le Divan Orange soit plein à craquer avant de commencer, mais cela en a largement valu l’attente; ne connaissant moi-même que sommairement le groupe, j’étais en mode découverte. Déjà, les synthés rappelant la vibe de Misteur Valaire se prenaient très bien. Puis la deuxième pièce, Nylon, m’a rappelé les fameuses chansons de MGMT.

Hologramme a joué son album fraîchement sorti dans son intégralité, mais l’attraction était probablement autant au sein du public que sur scène. L’arrivée d’une jeune femme qui pourrait être l’enfant illégitime d’un des gars de Daft Punk avec une boule disco (pour son costume, pas sa corpulence!) a certainement ajouté à la magie de la soirée, sans parler de certaines personnes qui étaient presque en transe et dansaient sans arrêt, malgré le peu d’espace.

Pour en revenir au show : Hologramme savait très bien se défendre sur scène. Des sourires et des grimaces occasionnelles entre les musiciens, et une qualité sonore assez bonne pour entendre tout le monde, on a eu droit à une interprétation inspirée, tout particulièrement de la part du claviériste principal, qui a offert quelques jolis solos durant la soirée. En revanche, au début de la performance, le batteur semblait un peu moins à l’aise avec le rythme; cela s’est heureusement très rapidement replacé. Bref, rien pour réellement miner l’expérience.

Après cette petite soirée, beaucoup ont ajouté à leur checklist d’écouter l’album quelques fois en boucle. Dont moi. Et par chance, cet opus se retrouve déjà sur Bandcamp! La critique complète de l’album se trouve ici.

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