Final Fantasy VII Remake Original Soundtrack – Bande sonore

Sorti le 27 mai 2020

Ceux qui nous suivent depuis un moment déjà auront deviné que l’on garde une place spéciale dans notre cœur pour la musique de la série Final Fantasy, une musique souvent iconique pour des jeux qui le sont tout autant. Celle de Final Fantasy VII (FFVII) n’a certainement pas fait exception, renfermant plusieurs des meilleures compositions de Nobuo Uematsu, qui n’ont pas pris une ride 27 ans plus tard. Mais il serait presque trop facile de se pencher sur cette bande sonore de 85 pistes réparties sur 4 disques : à la place, on s’attaque à la musique de Final Fantasy VII Remake, paru en 2020, qui est en fait seulement la première partie de 3 d’une relecture du jeu original. Et disons que si ce jeu n’équivaut même pas au premier tiers du jeu d’origine, la musique, elle, est plus généreuse que jamais : 156 pistes sur 7 CD! Ouch!

On parle de 8h30 pour faire le tour de la bande sonore une seule fois, ce qui est particulièrement intense. En plus de reconnaître plusieurs thèmes de Uematsu réarrangés de façon plus moderne, on a aussi droit à de nouvelles compositions signées Masashi Hamauzu, compositeur qui a touché à certaines sorties plus récentes de la série Final Fantasy et qui a eu la lourde tâche de s’insérer dans une bande sonore aussi nostalgique que celle-ci.

Vu le côté massif de la bande sonore, faisons le tour disque par disque. Attelez-vous, ça commence!

Disque 1

Le Prelude entendu dans la plupart des FF est un morceau extrêmement mémorable, souvent chargé en nostalgie et en émotivité. The Prelude – Reunion, qui se retrouve ici, l’est tout particulièrement même si on reste en territoire connu. En revanche, Midgar, City of Mako vient nous mettre dans l’ambiance lugubre qui risque de nous attendre au fil de l’aventure, incorporant des éléments nous faisait automatiquement penser au vilain Sephiroth, dont la présence va hanter à peu près tout le jeu. À la fin de la piste, on reconnaît la portion Opening qui mène naturellement à la fameuse Bombing Mission, morceau toujours aussi incontournable de par son côté épique dont on se lasse difficilement.

Dans Let the Battles Begin! – Ex-SOLDIER, on joue avec une variation du thème de combat, qui n’a toutefois pas le punch qu’on lui aurait souhaité. Mako Reactor 1 n’offre pas de grandes surprises, mais la version Mako Reactor 1 – Battle Edit, qui joue lorque les personnages sont en combat dans cette zone, parvient à ajouter une intensité très intéressante. Scorpion Sentinel, puissante toune de boss, vaut aussi le détour, de même qu’une bonne partie de Getaway juste après. C’est un segment du jeu très stressant et la musique ne fait que confirmer le tout sans réserve.

On change un peu d’énergie par la suite avec Shinra’s Theme, qui a excessivement peu changé, la sinistre Those Chosen by the Planet, ou la sombre The Promised Land – Cycle of Souls. Disons que Chance Meeting in Sector 8 se prend particulièrement bien juste après, alors qu’on reconnaît le thème du personnage Aerith, joué tout en délicatesse ici.

Au fil de la bande sonore, le thème de combat revient naturellement très souvent, sous différentes formes. Une des moins réussies à notre avis est Let the Battles Begin! – Break Through, qui change quelques petits passages, mais de façon assez importante. Rappelons que, par définition, une toune de combat dans un jeu comme Final Fantasy est aisément une des pièces les plus souvent entendues dans le jeu. De changer aussi drastiquement des bouts de mélodies (même si l’essentiel reste intact) 23 ans plus tard était pour le moins audacieux. Le pire est que plus tard dans la même pièce, on revient à la forme originale, comme si l’arrangeur lui-même avait réalisé au milieu du processus qu’il avait fait une erreur.

Après une brève, mais intense A Close Call, on retrouve des thèmes familiers du jeu original, Shinra Creed, la toujours très belle Shining Beacon of Civilization, puis une magnifique version du Tifa’s Theme – Seventh Heaven, particulièrement bienvenu avant le retour aux morceaux plus lugubres comme Noises in the Night et Mako Poisoning. Le premier disque se termine avec Main Theme of FFVII – Sector 7 Undercity, une transgression par rapport à la version originale alors que ce thème ne pouvait pas être entendu avant d’avoir quitté Midgar, la ville où se passe pourtant la totalité de Final Fantasy VII Remake, mais on a envie de leur pardonner parce que c’est une très belle musique qu’il aurait été dommage de ne pouvoir entendre du tout dans FFVIIR.

Les amateurs du jeu original ont certainement apprécié de ne pas être trop dépaysés quant aux pièces entendues jusqu’à présent. Ce n’est que plus tard que l’on entendra davantage de nouvelles compositions

Disque 2

Le disque ouvre sur Avalanche’s Theme, thème qui n’existait pas dans notre souvenir. C’est très militaire comme sonorité, avec une énergie pleine de conviction, ce qui représente bien l’organisation. C’est suivi d’autres nouveautés, Scrap Boulevard Cleanup Crew (plutôt intense) et Johnny’s Theme, un blues sympathique pour un personnage secondaire qui a pris du gallon dans le Remake.

Let the Battles Begin! – A Merc’s Job nous offre cette fois l’adaptation la plus fidèle du thème de combat, toujours un plaisir à écouter, suivie de la paisible On Our Way, presque en version «musique d’ascenseur» ici. The Star of Seventh Heaven, une variation du thème de Tifa, y va d’un côté plutôt smooth jazz. Le jazz se poursuit le temps de Lurking in the Darkness – Suspicious Man, avant de passer à l’émotive Just Another Job, dont la mélodie est basée sur le thème principal du jeu. La beauté de la pièce est immédiatement suivie d’un segment entre électro et rock accompagnant une poursuite endiablée en moto : Lay Down Some Rubber – Let’s Ride (on avoue que le titre est un peu bizarre, pris hors contexte), Midnight Spiral, Speed Demon, The Red Zone… Cette série de pièces culmine avec une piste chantée, RUN RUN RUN, offrant un hybride entre l’énergie des pistes précédentes et la J-pop. Dommage, elle est un peu trop brève!

On nous permet ensuite de découvrir le doux Jessie’s Theme, suivi de Moonlight Thievery, dans une énergie similaire (du moins au début), mais en plus mystérieux. On a droit à un petit moment d’émotion avec la berçante A Tower, a Promise, avant de replonger dans l’action avec S7-6 Annex Diversion, puis Ignition Flame et Under Cover of Smoke. Du lot, c’est la dernière qui est la plus efficace avec ses percussions bien présentes à travers les passages plus atmosphériques. Après l’intensité, on revient à la douceur le temps de Main Theme of FFVII – Nightfall in the Undercity avant de revenir à la chargée Whispers’ Theme. Rappelons que ces entités n’existaient tout simplement pas dans le jeu original, mais il faut dire que ce thème les représente plutôt bien. Enfin, le disque se termine avec A New Operation, un autre morceau plein de conviction.

Disque 3

Le disque ouvre doucement sur Target: Mako Reactor 5 pour mieux exploser avec Hurry!, morceau auquel on est familier du jeu original, puis Dogged Pursuit, Born Survivors – Section C et Born Survivors – Section E, des nouvelles compositions dans un registre plutôt chargé. Elles sont suivies d’un autre thème plutôt classique pour les fans du jeu, Crab Warden, offrant une énième variation du thème de combat. Dans le contexte du jeu, c’est une très belle attention de faire tant de versions différentes, mais dans en dehors de ce contexte, on commence à s’en lasser!

Undercity Suns y va d’un morceau plus mystérieux, suivi de différentes versions du même thème, une plus intense (Tightrope), une autre qui aurait pu se retrouver dans un Valkyrie Profile (Maze of Scrap Metal), une autre plutôt épique (Critical Shot)… Encore une fois, c’est parfaitement justifiable dans le contexte du jeu, mais on retiendra notre préférée et on passera à la suite! S’ensuit la brève Game Over (on se surprend de ne pas l’avoir entendue plus tôt), puis la discrète The Rendezvous Point, qui aurait presque pu se retrouver dans la bande sonore de Final Fantasy XIII (coïncidence, c’est le même compositeur pour ce jeu-là!), suivie d’une A Trap Is Sprung plutôt intense et d’une efficace toune de boss, The Airbuster. On risque d’entendre des variations assez souvent, mais on ne s’en lasse pas encore à ce stade-là au moins!

De retour à un morceau plus doux, quoique aussi tendu, Who Am I?. C’est aussitôt suivi d’un thème familier, The Turks’ Theme, qui n’a pas trop changé, puis de The Turks: Reno, personnage qui a finalement droit à sa propre musique! Ce n’est pas inintéressant, mais on reconnaît des éléments d’autres thèmes, qui le rendent moins unique. On apprécie davantage la douce Flowers Blooming in the Church, musique connue mais toujours agréable, surtout après plusieurs morceaux plus chargés. Les morceaux suivants (Under the Rotting Pizza, Anxiety) sont aussi en territoire connu, mais on a droit à Aerith’s Theme – Home Again, une variation intéressante du thème de ce personnage.

Hollow Skies est un bel ajout à la bande sonore, représentant bien l’énergie de la zone où elle joue. Une fois de plus, on a une version de Let the Battles Begin! – The Hideout, mais celle-ci offre une alternative somme toute intéressante donnant une nouvelle saveur à la pièce. Le disque de conclut sur Whack-a-Box, morceau électro extrêmement énergique, mais pas nécessairement mémorable.

Disque 4

Encore une fois, c’est avec douceur que le disque débute : Midnight Rendezvous est une nouvelle composition non loin d’une berceuse qui est aussi agréable à écouter dans le jeu qu’en dehors, même sans mélodie spécifiquement incontournable. Collapsed Expressway est aussi nouvelle et surprend avec le côté oriental de l’énergique proposition. High Five est une version «de combat» de cette dernière, crinquant l’intensité d’une autre coche. En guise de comparatif, on aurait pu s’imaginer rouler sur la «Rainbow Road» dans Mario Kart avec cette pièce qui joue en arrière-plan et on n’y verrait que du feu.

Dans la version originale, la très reggae The Oppressed était le thème associé à la zone du Wall Market. Ici, on a droit à une variation, The Oppressed – Beck’s Badasses, pour une section du jeu juste avant le fameux Wall Market et nous informer que c’est un secteur avec des bandits. Due Recompense est la version de combat de cette zone avec des sonorités électro plutôt intenses. Ainsi, le thème de Wall Market est complètement nouveau : on a droit à la version «de base», Wall Market – The Town That Never Sleeps, et des variations, Wall Market – Chocobo Sam (très ludique avec son énergie upbeat et sa mélodie sifflée) et Wall Market – Madam M (aux sonorités exotiques à souhait), mais aucune ne capture avec la même force l’énergie de cette zone dans le jeu.

The Most Muscular fait sourire chaque fois qu’on l’entend, simplement parce qu’on sait à quoi elle est associée, et en aucun cas l’activité en question est aussi intense que la pièce peut le faire croire. On reconnaît les thèmes d’An Unforgettable Night et The Sweetest Honey, arrangements associés au Honeybee, endroit mythique du Wall Market. Passons brièvement au jazz avec Luxury Massage avant le prochain segment, consacré une à arène : du lot, on retiendra le morceaux plus rock Just Desserts, qui rappelle beaucoup l’énergie d’Otherworld (Final Fantasy X). Le tout est justement suivi de la fameuse Victory Fanfare, dont on se lasse rarement.

A Certain Gaudiness réinvente le thème d’Aerith, mais pas de la meilleure des manières, essayant de lui donner un peu de pep alors qu’il s’agit d’une pièce délicate. Elle est suivie de l’osthentatoire Let the Battles Begin! -REMAKE-, qui s’en va complètement ailleurs avec une énergie qui nous donne l’impression d’être dans une partie de Dance Dance Revolution. Stand Up (et plus tard, Stand Up – Reprise) est un morceau difficile à oublier de ce disque, bien qu’il ne soit pas essentiel dans la grande histoire du jeu. Mention spéciale à Funk with Me, petit frère de Thriller de Michael Jackson (écoutez-la, vous comprendrez).

Après un segment plus léger, On retrouve un thème bien connu, Don of the Slums, qui n’a pas trop changé, puis The Audition aux sonorités plus industrielles. C’est sur l’étrange (de par son intensité et son titre) Smash ‘Em, Rip ‘Em que se conclut ce qui est probablement le disque le plus bizarre du lot, principalement parce qu’il couvre une des portions dont l’ambiance fait le plus tache par rapport au reste de l’expérience.

Disque 5

On saute tout de suite dans l’action avec Abzu (musique de combat), suivie de morceaux recréant avec efficacité l’ambiance d’égouts lugubres : Rough Waters, Darkness Ahead et Any Last Words?, tous des pièces qui auraient aisément pu se retrouver dans la bande sonore de Final Fantasy XII, un autre jeu de la série qui comporte d’importants segment dans des installations similaires. C’est suivi d’Ascension, solide musique montrant bien l’intensité du moment. Après les égouts, c’est au tour de recréer l’énergie d’un «cimetière de trains», avec Train Graveyard, Haunted (toune de combat), Come On, This Way (Train Graveyard en plus vite, essentiellement), Ghoul (combat), Alone (petit passage plus émotif), Black Wind (passage ambiant inquiétant), Waiting to Be Found (un autre moment d’émotivité, plutôt réussi en passant) et, enfin, Eligor (toune de boss).

Après 2 chapitres centrés sur l’ambiance de lieux très précis, on a droit à des morceaux très énergiques montrant l’intensité des combats qui attendent les personnages. Fight for Survival, Cheap Play ou encore Get to Safety! en sont de bons exemples. Cela ne veut pas dire qu’il n’y a pas des segments plus émotifs, comme Come Back to Us et une bonne partie de Slums on Fire. Le temps semble d’ailleurs s’arrêter pendant la pièce Aerith and Marlene – A Familiar Flower, qui est toutefois suivie de Limited Options, offrant un hybride réussi entre le désir de douceur et la dure réalité sous la forme d’un thème d’Aerith quelque peu modifié. The Look on Her Face est un dernier morceau chargé d’émotion (un peu à la FFX vers la fin, dirait-on) avant de conclure le disque sur l’intense Rematch atop the Pillar.

Disque 6

Ça commence en force avec Return to the Planet et A Broken World, qui permettent de libérer l’émotion créé par la fin du chapitre précédent. La musique est belle en elle-même, mais prend tout son sens dans le contexte du jeu. Daughter’s Farewell contribue parfaitement à cette ambiance émotive. Ce n’est qu’à partir d’Infinity’s End que l’on change de registre, une musique combative qui n’est pas sans faire penser, une fois de plus, à FFX. On a aussi droit à la toujours ludique Wild de Chocobo. Leslie’s Theme laisse place à un morceau bluesy plutôt introspectif.

S’ensuit une série de pistes représentant bien la quête et les embûches des protagonistes : The Day Midgar Stood Still, Fires of Resistance, A Solemn Sunset (une de nos préférées dans ce segment, en passant), ou encore la longue pièce de boss The Valkyrie.

La lugubre The Shinra Building marque un nouveau chapitre, alors qu’Operation: Save Aerith résume bien en musique la conviction des personnages. Les suivantes n’ont pas tout à fait le même punch, mais mentionnons Scarlet’s Theme, morceau jazz séducteur pour un personnage destructeur… choix intéressant! Une autre composition à retenir notre attention est Corporate Archives, pièce aux accents classiques qui fait presque tache dans le segment du jeu où elle se fait entendre.

Cultivating Madness nous offre des sons qui nous préparent à ce qui nous attend un peu plus tard, avec quelque chose d’assez inquiétant. De façon intéressante, Another Day at Shinra HQ délaisse le thème sombre nous rappelant que Shinra est l’ennemi pour nous rappeler cette fois que derrière les méchants, il y a des gens normaux qui sont là pour gagner leur vie et nourrir leur famille. C’est fou ce qu’une bonne scène et une musique l’accompagnant peut changer la donne! Par contre, The Turks’ Theme – Office nous ramène rapidement aux bad guys de l’organisation. Home Away From Home est une des rares très belles pièces de cette partie du jeu, dommage qu’elle ne dure pas très longtemps!

Infiltrating Shinra HQ se passe de présentation, étant un thème assez connu du jeu original, recréant parfaitement l’ambiance de ce passage précis. Par contre, on découvre une autre facette de l’entreprise plus sombre que jamais avec The Drum et, plus tard, un combat épique avec Catastrophe et Final Experiment (règle générale, on ne se trompe pas quand on entend des voix en latin!), en toute fin de disque.

Disque 7

Enfin le dernier droit de cette imposante bande sonore! Le 7e et dernier disque laisse place à l’inquiétante Trail of Blood, puis à J-E-N-O-V-A Quickening pour rehausser l’intensité d’un cran. Ce n’est toutefois qu’après 4 minutes que l’on reconnaît l’enrobage original de la pièce, qui était d’ailleurs franchement réussi et qu’on avait hâte d’entendre! Après ce thème épique, malgré tous les efforts, Rufus Shinra n’arrive pas à avoir le même impact. Idem pour The Arsenal, reprenant avec justesse le thème de boss, mais dont on a entendu des variations tout au long de la bande sonore déjà.

Midgar Expressway nous ramène à une nouvelle poursuite en moto sur l’autoroute. On avoue toutefois que comme FFVII Remake a décidé d’ajouter une 2e poursuite plus tôt dans le jeu, chose qui n’était pas dans le jeu original, l’effet est beaucoup moins fort quand on arrive à la «vraie», même si les thèmes musicaux sont différents. S’ensuivent 3 variations de «Arbiter of Fate» : Arbiter of Fate – Advent, Arbiter of Fate – Rebirth et Arbiter of Fate – Singularity. Si on avait à choisir, on retiendrait la deuxième comme étant notre préférée, mais après avoir entendu autant de musique de boss mémorables, celles-ci n’ont pas tout à fait la même magie. D’ailleurs, I’m Waiting, Cloud met assez bien la table pour LA toune de boss, One-Winged Angel – Rebirth. À l’origine, cette pièce épique, une des musiques les plus célèbres de toute la série encore aujourd’hui, était la musique du combat final du jeu. On triche quelque peu en l’incorporant ici alors que le segment dans la ville de Midgar n’est même pas le tiers du jeu, mais on peut comprendre le désir des concepteurs de finir en force le jeu avec un boss mémorable et la musique qui vient avec. Le jeu n’est toutefois pas encore exactement fini : on poursuit avec Seven Seconds till the End (qui ne dure pas 7 secondes, mais bien 2min30…), la chanson-thème du Remake, Hollow, morceau blues-rock chanté par Yosh. Il ne reste enfin que Credits, où on reconnaît certains des thèmes marquants du jeu, mais rien de neuf à se mettre sous la dent. Et c’est bien correct comme ça, on a assez entendu de choses pour un moment!

Conclusion

Vous vous êtes rendu jusqu’à la fin de ce roman? Même si nous avons passé à travers le jeu avant d’écrire cette critique, l’écoute détaillée de la bande sonore, faite sur plusieurs jours vu la longueur du projet, a été une aventure en soi et a permis de vraiment découvrir certaines pistes qui sont peut-être passées inaperçues dans le jeu pour différentes raisons. Évidemment, c’est rarement la même chose d’écouter des chansons hors contexte et à moins d’être amateur de la série Final Fantasy et cet opus en particulier, vous n’aurez certainement pas de raisons de vous attarder à cette bande sonore spécifiquement.

Notons quand même le soin des compositeurs/arrangeurs d’avoir proposé au fil du jeu différentes variations de certaines musiques, évitant certaines répétitions qui arrivent fréquemment lorsqu’un événement répété est automatiquement associé à une seule et même musique. Cela se traduit bien sûr par une explositon de pistes – le double que la bande sonore de FFVII au complet qui, on le répète, est de 3 à 4 fois plus long que le segment qu’on a vu dans Remake –, mais ça a ironiquement l’effet, lorsqu’on écoute la bande sonore à part, de donner l’impression qu’on répète à peu près les mêmes thèmes constamment, créant donc l’effet inverse. À part quelques incontournables (et soyons honnêtes, sur plus de 150 pistes, il y en a quand même plusieurs!), on ne recommande toutefois pas d’écouter l’album dans son entièreté sauf si vous êtes fou comme nous.

À écouter : Disque 1 : Mako Reactor 1 – Battle Edit, Tifa’s Theme – Seventh Heaven // Disque 2 : A Tower, a Promise, Under Cover of Smoke // Disque 3 : Critical Shot, Aerith’s Theme – Home Again // Disque 4 : Midnight Rendezvous, Just Desserts // Disque 5 : Ascension, The Look on Her Face // Disque 6 : A Solemn Sunset, Final Experiment // Disque 7 : One-Winged Angel, Hollow

8,4/10 (dans le jeu) / 7,6/10 (en dehors)

Par Olivier Dénommée


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