The Eight Year Solo – Ricky Butcher

Ricky Butcher 8 year soloSorti le 10 mars 2005

Chanteur principal du groupe Sons of Butcher, Ricky Butcher en avait assez d’une carrière où il n’était pas entièrement mis à l’avant et a donc mijoté un projet solo pendant par moins de huit ans, d’où le nom, The Eight Year Solo. Plus sérieusement, Trevor Ziebart a profité de son nom de scène pour nous faire découvrir ses compos qui parlent d’autres choses que la viande et les femmes que Ricky Butcher aimerait bien s’envoyer. Un projet rock très intéressant, surtout pour ceux qui ont suivi la série à la télé il y a plusieurs années, puisqu’on reconnaît la voix et un peu le processus de composition, même si cet album est plus doux que bien des chansons de SoB.

Cet album ne contient que des compositions originales signées Ricky Butcher et il y joue lui-même la quasi-totalité des instruments. Les voix, les guitares et même la batterie lui sont dues. Les thématiques abordées, même si elles sont assez différentes de celles choisies par le groupe humoristique, finissent pas être relativement conventionnelles. On parle d’amour (ou pas) et de relations sociales en général. On ne réinvente pas la roue ici. Mais la musique est intéressante en soi et s’écoute très bien.

Ricky Butcher touche à plusieurs facettes du rock mais est resté assez doux dans ses interprétations. On a droit à beaucoup de ballades, des pièces acoustiques guitare-voix, des chansons mid-tempo émotives, et seulement quelques-unes un peu plus rapides et plus agressives. Cet album solo montre qu’au fond, Ricky Butcher est un tendre. Une chanson semble moins bien ficelée que toutes les autres, Can’t Go With You. On a appris plus tard que certaines pistes ont été perdues entre l’enregistrement et le mixage et on a décidé d’y aller tel quel. Cela explique le «vide» que la chanson nous laisse à certains moments clés.

La version originale de l’album contenait 11 titres, mais il est aujourd’hui possible de la trouver avec quelques suppléments, ici. L’album n’est pas flamboyant mais ce compositeur a quand même un beau talent et s’est amusé sur cet album solo. Ça mérite une petite écoute ou deux!

À écouter : Fake It, Nobody’s Fault, Hum

7,2/10

Par Olivier Dénommée


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