Sorti le 27 octobre 2017

La formation Les Chercheurs d’or (dont certains se souviennent sous le nom Isabeau et les Chercheurs d’or) a fait appel à l’incontournable Dany Placard pour réaliser son troisième album studio. À travers ses 7 pistes, Apollo verse dans un pop-folk alternatif bien senti.

Commençons tout doucement avec Depuis que je t’aime, avec une mélodie berçante à souhait. Musicalement, le build-up est très réussi, mais jamais envahissant. Une très belle entrée en matière. On n’est pas du tout surpris de l’entendre dans certaines radios.

Plus folk rock, on passe à Tableau des éléments puis à Quand tu penses à ça. Même si s’est plutôt réussi dans les deux cas (quoiqu’on a quelques réserve sur certains passages de Quand tu penses à ça), on ne peut nier qu’Isabeau Valois, la chanteuse, est mieux mise en valeur dans des chansons plus douces que celles-ci. Éléphant blanc, dans un registre similaire, offre par contre moins de changements d’énergie, ce qui ne se prend pas mal du tout.

Le rythme diminue enfin avec Nouvelle lune, une chanson poignante avec comme accompagnement principal le banjo. C’est tout simple, mais tellement réussi! La chanson nous amène soudainement dans une belle montée en intensité instrumentale dans le dernier tiers. Paradiso, juste ensuite, marque pour sa longueur (plus de 8 minutes), mais surtout pour sa très belle musicalité. Il est franchement rare de voir des pistes de cette longueur qui ne contiennent justement pas de longueurs! Après une piste aussi forte, on comprend que Visage, la finale de l’opus, n’ait pas le même impact. On finit sur une touche plus lugubre, qu’on oubliera assez vite.

33 minutes plus tard, Apollo est déjà terminé. Il est un peu inégal dans la mesure où on a droit à des bonnes chansons, mais qui tombent dans l’ombre de pistes vraiment excellentes. Mais on comprend dans la mesure où Paradiso et Depuis que je t’aime font l’album à eux deux. On en redemande, de belles chansons comme celles-là!

L’album peut être écouté sur Bandcamp.

À écouter : Depuis que je t’aime, Paradiso

7,5/10

Par Olivier Dénommée