Le trio Men I Trust aura été généreux en 2025, faisant paraître à quelques semaines d’intervalle 2 albums complets. On a déjà parlé du (très solide) Equus Caballus, mais on se penche cette fois sur Equus Asinus, le terme scientifique pour désigner un âne, qui joue avec diverses ambiances, dont plusieurs moments plus jazz.
Voilà belle lurette qu’on n’avait pas prêté oreille à la musique du groupe MGMT – la dernière critique remonte à 2018, avec son 4e album Little Dark Age –, mais il a lancé dans la dernière année son 5e album studio, intitulé Loss of Life. On a donc écouté ce qu’il avait à nous proposer cette fois-ci.
Flore Laurentienne est le projet de musique «classique progressif instrumental» derrière lequel se cache le musicien Mathieu David Gagnon. Sur son album 8 tableaux, il ne se contente pas de créer des ambiances riches et inspirées, il le fait en s’inspirant de différentes œuvres du peintre Jean Paul Riopelle.
On garde un agréable souvenir de l’album DSVII de M83, paru en 2019, et on a eu envie de voir ce que le projet du Français Anthony Gonzalez avait à nous réserver par la suite avec Fantasy, son 9e album. Décrite comme du shoegaze, cette sortie de plus d’une heure laisse place à des plusieurs pistes assez longues pour se laisser le temps de créer l’ambiance recherchée.
Cela faisait très longtemps qu’on n’avait pas écouté de Men I Trust, mais on avait gardé d’excellents souvenirs de son deuxieme album, Headroom, qui offrait un bon mélange entre la magie musicale de Jessy Caron et Dragos Chiriac et les solides collaborations vocales. Dans les années suivantes, la dynamique a toutefois quelque peu changé, et le duo est devenu un trio quand les musiciens ont recruté à temps plein la chanteuse Emmanuelle «Emma» Proulx, qu’on avait d’ailleurs pu entendre sur quelques pistes auparavant. Le groupe a par la suite lancé une série de chansons, dont plusieurs qui se sont plus tard retrouvées sur le troisième album de Men I Trust, Oncle Jazz.
Le projet M83 roule sa bosse depuis 1999, et pourtant on n’avait jamais encore vraiment pris le temps d’écouter sa musique mis à part l’excellente piste Midnight City, datant de 2011. La sortie de son huitième album, DSVII (abréviation pour Digital Shades Vol. II) était un bon prétexte pour s’y mettre. À notre grande surprise, cet album est très loin de la chanson que l’on connaissait, y allant plutôt dans l’ambiant et le rétro. Continuer à lire DSVII – M83→
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