Un petit rock indie ensoleillé, ça vous dit? Si la réponse est non, oubliez tout de suite l’album éponyme de Vampire Weekend. Celui-ci contient plus d’énergie positive en musique que tout ce que vous pouvez imaginer, donc autant vous prévenir tout de suite si vous n’êtes pas ouverts à cette idée. Continuer à lire Vampire Weekend – Vampire Weekend
Archives mensuelles : septembre 2013
Funeral – Arcade Fire
Rares et bien chanceux sont les artistes montréalais qui bénéficient d’une visibilité énorme pour leur premier album, surtout sur la scène indie. Pourtant, c’est bien ce qui est arrivé avec Arcade Fire (à l’époque encore appelé The Arcade Fire) et son premier album, Funeral. Le groupe semble avoir frappé très fort du premier coup et sa popularité a été presque instantanée, que ce soit au Canada, aux États-Unis, jusqu’en Europe. Continuer à lire Funeral – Arcade Fire
NOUVELLES : L’intensité Louis-Jean Cormier sur scène
Certains artistes sont très solides sur album, mais n’arrivent pas à assurer sur une scène, pour plein de raisons. Fort heureusement, j’ai eu la preuve récemment que Louis-Jean Cormier (frontman du groupe Karkwa) n’est pas du tout dans cette catégorie. Celui-ci a livré une performance comme on en voit rarement, dans une salle aux places assises; difficile d’avoir l’intensité du public lorsque celui-ci est confortablement assis dans des sièges rembourrés, mais il a relevé le défi avec brio. Et avec l’aide de ses quatre talentueux musiciens qui l’accompagnaient. Continuer à lire NOUVELLES : L’intensité Louis-Jean Cormier sur scène
NOUVELLES : Tina Segle sort «Ma terre» cet automne
Albertine Segle naît le 3 août 1970 dans le village d’Oungbègamey, près d’Abomey au Bénin, dans une famille modeste. Dès son plus jeune âge, on lui donne comme diminutif «Tina», prénom qu’elle a tenu à conserver afin de rendre hommage à ses origines. Continuer à lire NOUVELLES : Tina Segle sort «Ma terre» cet automne
The Black Mages II: The Skies Above – The Black Mages
Le succès du premier album des Black Mages n’a guère donné le choix de poursuivre l’aventure et de pousser le concept à un autre niveau. Ainsi, la seconde parution, intitulée The Black Mages II: The Skies Above, ne se limite plus à des musiques de combat, ajoute des paroles dans certaines pièces (The Skies Above, qui est un arrangement de To Zanarkand, à l’origine en piano solo) et la modifie dans d’autres (Otherworld, maintenant avec une voix féminine). Le groupe ratisse donc beaucoup plus large, tout en ajoutant des membres au groupe pour diminuer le séquençage, nécessaire dans le précédent opus. Continuer à lire The Black Mages II: The Skies Above – The Black Mages
Bon Iver, Bon Iver – Bon Iver
Avertissons tout de suite ceux qui ont écouté le premier album de Bon Iver, le second opus studio simplement intitutlé Bon Iver, Bon Iver a perdu ce style épuré qui avait fait sa popularité. À la place Justin Vernon et son band vont dans une direction très différente, avec plusieurs chansons à l’orchestration puissante et raffinée. De plus, le concept de l’album tourne autour de différents noms de villes. Cela peut sembler spécial sur le coup, mais le résultat est très intéressant. Continuer à lire Bon Iver, Bon Iver – Bon Iver
Random Access Memories – Daft Punk
C’est principalement avec leur musique électronique et leur style plutôt robotique que le groupe français Daft Punk s’est fait connaître par le grand public. Avec autant d’albums à succès tels que Homework (1997) ou Discovery (2001), le groupe s’est forgé une place de choix dans le panthéon de la musique électronique. Pourtant, en 2013, le groupe sort un tout nouvel album, Random Access Memories, qui change complètement de style et de ton. Et c’est un franc succès. Continuer à lire Random Access Memories – Daft Punk
Full Moon Fever – Tom Petty
Après une carrière déjà prolifique avec son band Tom Petty and the Heartbreakers, le frontman Tom Petty a choisi de faire un album en solo. Celui-ci est intitulé Full Moon Fever et reste jusqu’à un certain point dans la même lignée que les albums sortis avec les Heartbreakers, avec un peu plus de synthés et de chœurs, ce qui en fait un style légèrement plus léché que celui exploité avec son band. L’album contient beaucoup de ballades émotives rappelant l’énergies des années 1960; plusieurs d’entre elles ont connu un certain succès, dont Yer So Bad, I Won’t Back Down, Runnin’ Down a Dream ou encore Free Fallin’. Continuer à lire Full Moon Fever – Tom Petty
NOUVELLES : Made In Iron, un hommage irréprochable à Maiden
Retenez bien le nom Made In Iron, parce que vous allez en entendre parler encore au fil des prochaines années. Le band québécois reprend avec brio les plus grands succès du groupe légendaire Iron Maiden. Pendant un show énergique donné au Club Soda le vendredi 20 septembre dernier, il suffisait de fermer les yeux pour avoir l’impression d’avoir affaire aux vrais membres. Continuer à lire NOUVELLES : Made In Iron, un hommage irréprochable à Maiden
Visual Violence – Pitiful Reign
Si vous entendiez quelques riffs joués par Pitiful Reign, vous supposerez que c’est un band des années 1980, qui est resté dans l’ombre d’autres groupes comme Metallica pendant sa passe thrash. Dans les faits, le groupe britannique existe seulement depuis les années 2000, et son deuxième et dernier album, intitulé Visual Violence, est sorti en fin 2008. Le groupe arrive donc à recréer un son de garage crasse avec des riffs puissants et fichtrement efficaces. Seulement, ce n’est rien qu’on n’entend pas depuis 30 ans. Continuer à lire Visual Violence – Pitiful Reign
Damage – Jimmy Eat World
Trois ans après l’album Invented, le band américain Jimmy Eat World nous offre son huitième album studio, appelé Damage. Notons immédiatement que le band s’est fait plus discret après son album Bleed American, sorti en 2001, mais a continué dans un style qualifié de indie rock à saveur emo. Et ce qui frappe avec ce nouvel album, c’est un son beaucoup plus mature, plus léché que ce à quoi on a eu droit dans les grands hits du bands, voilà une douzaine d’année. Continuer à lire Damage – Jimmy Eat World
Left Behind Volume 1 – Sons of Butcher
Avis aux fans de la défunte série de Teletoon, Sons of Butcher (Star ou Boucher en français), le groupe du même nom a gracieusement rendu disponible sur son site internet une compilation de toutes les musiques utilisées dans l’émission et qui ne figure par sur l’album éponyme du band. Ainsi, la compilation prend le nom de Left Behind Volume 1 et met en valeur pas moins de 26 titres tous plus survoltés les uns que les autres que vous avez entendu dans la première saison de la série. Continuer à lire Left Behind Volume 1 – Sons of Butcher
Viaticum – Esbjörn Svensson Trio (E.S.T.)
Le 9e album du trio jazz E.S.T. prend une tournure inattendue; les compositions sont, pour la plupart, très lentes, et assez lourdes et sombres. Le contraste entre l’acoustique et l’électronique se fait aussi plus tranché, sur quelques pistes. Il semble donc qu’on ait droit avec l’album Viaticum à quelque chose de plus introspectif de la part du pianiste suédois et de ses acolytes, avec des résultats plutôt intéressants. Continuer à lire Viaticum – Esbjörn Svensson Trio (E.S.T.)
Old World Underground, Where Are You Now? – Metric
Le band canadien Metric nous fait part de son tout premier album studio en 2003, après de nombreuses complications pour une question de labels, puis un changement de direction artistique. Après ces nombreuses péripéties, le premier album s’intitule Old World Underground, Where Are You Now?. D’où vient le nom? Cela prend 2 secondes pour le savoir, lorsque vous écoutez la première chanson de l’album, IOU. Continuer à lire Old World Underground, Where Are You Now? – Metric
Long Forgotten Songs: B-Sides & Covers 2000-2013 – Rise Against
Cela fait déjà une douzaine d’année que le groupe punk-rock Rise Against produit des albums, en acquérant de l’assurance et une certaine notoriété à chaque nouvelle sortie. Mais le groupe a réservé ici un disque très spécial pour ses fans de longue date et les collectionneurs en sortant Long Forgotten Songs: B-Sides & Covers 2000-2013. Comme le nom l’indique, c’est une grande compilation de reprises et de chansons qu’on ne retrouvera pas sur les albums du band, ou alors des versions alternatives qu’on ne peut trouver que sur des éditions spéciales ou des compilations. Et il y en a beaucoup plus qu’on pense, puisque l’«album» dure non loin de 80 minutes, avec 26 chansons. Continuer à lire Long Forgotten Songs: B-Sides & Covers 2000-2013 – Rise Against
Within the Mothership – The Octaves and Eagles
Sorti officiellement le 15 septembre 2013
Le rock progressif et psychédélique des années 1960 et 1970 a eu une énorme influence sur les bands qui ont suivi et qui idolâtraient ce style très particulier. The Doors et Pink Floyd ne sont que deux groupes parmi tant d’autres à voir rendu ce genre immortel et plusieurs jeunes projets, comme le band québécois The Eagles and Octaves, cherchent à émuler le son complexe qui a fait la renommée de ces folles années. Malheureusement, recréer cette ambiance avec le même succès que les pionniers du rock psychédélique n’est pas chose aisée, et l’album Within the Mothership n’est qu’une très pâle ombre de ce que ce style a à offrir. Continuer à lire Within the Mothership – The Octaves and Eagles
DÉBAT : The Soft Parade, un groupe-hommage à The Doors, un succès?
Olivier Dénommée vs Nicolas Lamarre-Moreau
Nous avons assisté le 7 septembre dernier à un spectacle très spécial au Club Soda, un hommage au légendaire groupe The Doors, interprété par le groupe The Soft Parade. Le défi était dur pour le band-hommage, puisqu’on avait affaire à un groupe affublé d’un des chanteurs les plus excentriques de son temps et d’une formation inhabituelle. Voici le point de vue d’un grand fan du groupe The Doors (Nicolas Lamarre-Moreau) et d’une personne qui allait au spectacle par curiosité, sans en connaître beaucoup plus que les classiques du band (Olivier Dénommée). Continuer à lire DÉBAT : The Soft Parade, un groupe-hommage à The Doors, un succès?
Paramore – Paramore
Paramore a choisi son quatrième effort studio pour en faire un titre éponyme, 4 ans après Brand New Eyes. Ce n’est décidément pas une coïncidence, comme la chanteuse Hayley Williams l’a elle-même avoué. Le band a perdu précédemment deux de ses membres fondateurs, les frères Farro, et Paramore a dû se réinventer. Tout en gardant le nom du groupe et la même voix qui a fait le succès du band pendant plusieurs années, celui-ci est loin d’être ce que nous avons connu dans les années Riot!, où le band avait atteint des sommets dans le son punk-pop-rock. Continuer à lire Paramore – Paramore
Animals – Pink Floyd
Sorti le 2 février 1977 en Amérique
L’album Animals est le dixième du groupe légendaire et reconnu internationalement, Pink Floyd. Inspiré du roman de George Orwell, La ferme des animaux, le concept de l’album est fort simple : décrire le contexte militaire incarné par des chiens (Dogs), des corporations qui s’enrichissent au détriment des pauvres (Pigs) et le peuple qui suit la parade et qui se fait manipuler dans cette histoire (Sheep). Étudions ensemble l’approche musicale du groupe. Continuer à lire Animals – Pink Floyd
Making Mirrors – Gotye
Avant la chanson Somebody That I Used to Know, l’artiste belgo-australien Gotye était un parfait inconnu. L’énergie très contradictoire de la chanson (une musique relativement positive et entraînante versus des paroles déprimantes) a contribué à un énorme succès, mais il est primordial de préciser que cette chanson n’a rien à avoir avec le style habituel de l’artiste, qui se tient plutôt dans un registre pop-électro. D’ailleurs, la différence s’entend très rapidement dès les premières secondes de l’album. Continuer à lire Making Mirrors – Gotye
Endgame – Rise Against
Trois ans se sont écoulés entre Appeal to Reason et le sixième album de Rise Against, Endgame, mais ces trois années ont été très efficaces. Le band qui a atteint des sommets de popularité a choisi de ne pas tomber dans la simplicité et a pris le temps de composer de très solides chansons, moins punk, mais infiniment plus engagées. Le résultat n’en est pas moins très intéressant à écouter. Continuer à lire Endgame – Rise Against
Tervaskanto – Korpiklaani
Korpiklaani ne réinvente pas la roue dans son 4e album studio, Tervaskanto, mais il continue à poursuivre sa lignée folk-métal qui lui réussit très bien. Le titre est aussi un indice que le band assume son côté scandinave, si exotique aux oreilles des Américains. Aussi, il semble pour la première fois qu’un album de Korpiklaani ne soit plus métal que son précédent. Cela permet donc de bien mettre en valeur les mélodies plus folkloriques, même si les riffs ne sont pas moins puissants que dans Tales Along This Road. Continuer à lire Tervaskanto – Korpiklaani



















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