Après avoir écouté les sorties récentes du groupe d’indie-pop américain The Brook & The Bluff, on a eu envie de replonger plus loin dans sa discographie. On revient même à ses tout débuts avec la sortie de son premier EP homonyme, The Brook & The Bluff, lancé en 2018.
Depuis le temps, Bobby Bazini se passe de présentation, lui qui a frappé fort dès son premier album, Better in Time, lancé en 2010 (déjà!). Associé depuis toujours à ses compositions en anglais, il se met en danger en français sur un album complet pour la toute première fois avec Seul au cinéma. On y retrouve sa voix unique qui a fait son succès tout en découvrant une toute autre facette au chanteur.
Si cela fait un moment que les noms de Iron & Wine (alias Sam Beam) et de Ben Bridwell (notamment du groupe Band of Horses) nous sont connus, on a pris notre temps avant de véritablement écouter leur musique attentivement. La sortie d’un EP de reprises en commun est au moins un bon prétexte pour se ressaisir! On a donc écouté avec plaisir Making Good Time, qui reprend en folk des chansons parfois surprenantes.
Le Montréalais Justin Karas vient de sortir son premier album, Flowers Wild Abound, mais ce n’est pourtant pas la première fois qu’on parle de lui… Il se trouve que le multi-instrumentiste est aussi derrière la bande sonore du jeu A Little to the Left, que l’on a écouté (et apprécié) plus tôt cette année. Mais ici, il ne se fait pas seulement entendre qu’à la harpe et aux autres instruments auxquels il touche, puisqu’on l’entend aussi chanter tout au long de l’album aux sonorités folk méditatives.
Cela fait à peu près 9 ans qu’Émile Bilodeau est dans le décor, lui qui s’est fait connaître avec son premier album, Rites de passage, en 2016. Son style s’est avec le temps quelque peu peaufiné et le jeune irrévérencieux a de plus en plus assumé son côté engagé, sans perdre sa propension aux sacres ici et là (on est Québécois ou on l’est pas!). On a quand même manqué ses dernières sorties, jusqu’à ce qu’on tombe sur son dernier album, Bill aux îles, une sortie de nouveau matériel, mais enregistrée live. Vous le savez, on ne court pas particulièrement après les enregistrements en spectacle, mais on souhaitait entendre ce qu’il avait à nous offrir cette fois.
Même si on essaie de se tenir le plus à jour possible sur la musique qui se fait au Canada, on tombe encore par hasard sur des artistes dont on n’a jamais entendu parler, mais qui ne sortent pourtant pas de nulle part. Le dernier exemple en lice est l’Ontarienne Alyson McNamara, versant dans le registre indie-folk et qui a lancé du matériel aussitôt que 2013. Elle a lancé le long jeu Wake plus tôt en 2025, auquel on a volontiers prêté une oreille.
On connaissait assez peu le musicien Simon Lachance, mais on se rend vite compte qu’il a travaillé sur de nombreux projets musicaux, dont les groupes Raton Lover et Kinkhead, et qu’il a collaboré avec des artistes tels que Jérôme 50, Gabrielle Shonk, San James et Julyan. Ici, on s’intéresse à son 2e album solo, Cycle délicat, une sortie «groovy, autobiographique et apaisant[e]» qu’il nous livre, sur une musique indie-pop francophone qui rend assez bien justice au titre de l’opus.
Même si on ne fait aucune illusion qu’on ne connaît qu’une infime partie des artistes actifs sur la scène musicale, on s’avoue surpris d’apprendre que la Britannique Chloe Foy, que l’on a découverte tout récemment, est en fait active depuis 2013. Elle aura toutefois attendu les années 2020 pour lancer son premier album studio, et cet été pour faire paraître Complete Fool, son 2e album, où le folk est bien à l’honneur. On l’a longuement écouté.
Désirant écouter de la nouvelle musique du groupe texan Explosions in the Sky, on est tombé sur une sortie en début d’année : la bande sonore de la série American Primeval. Il faut dire que le quatuor de post-rock est plus actif dans les bandes sonores que dans ses albums studio (sa dernière sortie remonte tout de même à 2023, avec End), alors c’est une façon comme une autre de pouvoir écouter sa musique même si elle a été enregistrée dans un contexte plus spécifique. On a aussi pris le «risque» de ne pas écouter la série et se s’immerger directement dans la musique.
Quand on suit la discographie d’un artiste ou d’un groupe, il nous arrive d’oublier une sortie en plein milieu, pour toutes sortes de raisons. C’est apparemment ce qui nous est arrivé avec le 6e album de Metric, Pagans in Vegas, lancé en 2015. On avait déjà parlé des premiers albums et même de Art of Doubt qui a suivi en 2018, mais celui-ci est tombé entre 2 craques. Presque 10 ans plus tard, on prend donc le temps de s’y attarder un peu.
On a, au cours des derniers mois, critiqué les 2 premiers EP du triptyque Le vide, la peur, l’éclair du collectif Original Gros Bonnet. Il ne restait donc que la 3e et dernière partie, formant ainsi le tout Le vide, la peur, l’éclair. Comme les précédentes sorties, on a droit à un hip-hop jazzé qui passe un peu trop vite.
On a commencé à entendre de plus en plus parler du groupe indie californien Mt. Joy, qui a par ailleurs lancé son 4e album plus tôt en 2025. Si on ne peut pas dire que le groupe révolutionne les différents registres musicaux qu’il aborde, il maîtrise tout de même très bien leurs codes, ce qui rend assez facile de simplement se laisser porter par la musique! On s’est donc laissé porté à travers notre écoute de Hope We Have Fun avec justement ce seul espoir : d’avoir du plaisir à découvrir cette musique!
Ce n’était certainement pas prévu à l’avance, mais j’ai fini par me retrouver au festival Cigale, organisé dans la baie de Beauport, à Québec. La programmation du vendredi 8 août m’a convaincu d’y faire un tour, malgré le fait que Québec est déjà un peu loin à mon goût pour passer une soirée! Et, spoiler alert, même si les performances étaient solides, il est fort probable que ce soit la seule fois que j’y assiste.
Vous savez comment on aime écouter les bandes sonores de jeux vidéo, et parfois on s’amuse à plonger à l’aveugle dans ces musiques sans même connaître le jeu d’où elles proviennent. C’est ce qui est arrivé lorsqu’on a décidé d’écouter la première partie de la bande originale du jeu Lost Records: Bloom & Rage, paru plus tôt en 2025. Ce qui nous a intéressé? La présence du duo montréalais Milk & Bone parmi les compositrices.
On a par le passé couvert le tout premier album de Lou-Adriane Cassidy, de même que ses plus récents, parus dans la dernière année, mais il restait encore une sortie qui nous avait échappée : son 2e album, Lou-Adriane Cassidy vous dit : Bonsoir. Décrit comme plus sexy, cela se traduit bien sûr dans les choix de thèmes et la pochette, où on la voit avec ce qu’on devine être Alexandre Martel (Anatole), qui coréalise l’album avec elle.
On est tombé par hasard sur la musique du projet Jalouse, one-man-band du Montréalais Olivier Pépin. Une fois qu’on s’est fait à l’idée du drôle de nom pour un projet masculin, on s’est intéressé à sa plus récente sortie, le EP Bichon glacial (encore un choix artistique curieux!), paru ce printemps. Et on y a découvert une musique pop aux tendances expérimentales assez intéressantes, et principalement instrumentale de surcroît.
Le trio Men I Trust aura été généreux en 2025, faisant paraître à quelques semaines d’intervalle 2 albums complets. On a déjà parlé du (très solide) Equus Caballus, mais on se penche cette fois sur Equus Asinus, le terme scientifique pour désigner un âne, qui joue avec diverses ambiances, dont plusieurs moments plus jazz.
Même le dernier album qu’on a écouté de l’artiste américain d’origine japonaise Kishi Bashi remonte à 2019 (l’excellent Omoiyari), on s’est promis de revenir à sa musique un de ces jours. À un peu moins d’un an de l’anniversaire de sortie, on s’intéresse ici à son 5e album Kantos, qui ose énormément.
On a déjà par le passé entendu parler du groupe Grande Noirceur, au nom évocateur pour tout Québécois qui a déjà entendu parler de l’époque précédent la Révolution tranquille. Ce groupe aux tendances nationalistes et satiriques a récemment fait paraître le EP Impulsion, qui reprend 4 chansons entendues précédemment et une toute nouvelle composition, toutes sur un gros fond rock.
Notre intérêt pour la musique plus récente du groupe Paramore se fait plus limitée, alors qu’on a été progressivement de plus en plus déçu des sorties après le 2e album, Riot!. After Laughter avait été la goutte de trop pour nous, et ce n’est que maintenant qu’on se risque à retourner au 6e album de Paramore, This Is Why, paru en 2023.
Soyons honnêtes : le groupe britannique Coldplay n’a plus la même capacité d’enchaîner les hits, chose qu’il a longtemps fait par le passé, mais il reste un petit plaisir coupable à écouter à l’occasion. L’actualité nous aura inspiré l’écoute de son plus récent album, son 10e : Moon Music, paru en 2024.
Commençons pas une confidence : la musique de Kesha (qui à ses débuts s’écrivait encore Ke$ha) ne nous a jamais intéressé, elle qui n’a jamais versé dans une pop très subtile avec des succès davantage associés à de la «musique de party» qu’à des chansons aux thèmes profonds. Mais on a vu passer comme tout le monde la longue saga l’opposant à son producteur Dr. Luke, maintenant terminée. La voilà donc enfin libre pour la première fois avec son album . (ou Period, selon les sources), un tout premier album sur son propre label où elle peut enfin faire ce qu’elle veut. Est-ce que cette nouvelle liberté l’amènerait ailleurs musicalement? On a voulu lui donner une chance pour voir ce qu’il en est.
La découverte de la chanteuse britannique Nilüfer Yanya nous avait fait grand plaisir en 2024, en écoutant son album My Method Actor. Elle livrait une pop assez convaincante et on avait souligné sa générosité avec un album assez long. Sa générosité ne s’est visiblement pas arrêtée là puisque même pas un an plus tard, elle revient avec une autre sortie, un EP cette fois, intitulé Dancing Shoes.
Voilà déjà plus de 6 ans qu’on a écouté un album de la Néo-Brunswickoise Caroline Savoie, lorsqu’on a écouté sa 2e offrande studio, Pourchasser l’aube. Elle est revenue plus tôt en 2025 avec son 4e album, intitulé Rom-Com, où elle semble s’amuser dans différents registres, montrant assez bien l’étendue de son talent, ce qui est loin d’être déplaisant!
On part en mode découverte avec l’artiste émergent Théo Quinn, versant dans un indie-folk empreint de mélancolie. Le Gaspésien a récemment fait paraître son tout premier EP, le feutré S’cusez.
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