Après avoir un peu déçu de l’album Everything Now et avec le scandale sexuel entourant le chateur Win Butler autour de 2022, on avait essentiellement cessé de suivre le groupe montréalais Arcade Fire pendant quelques années. La curiosité nous a toutefois ramené à lui, le temps de l’écoute de l’album Pink Elephant, son 7e paru en mai dernier.
Marie-Pierre Arthur avait frappé plutôt fort en 2020 avec la sortie de son album Des feux pour voir, même si le timing était on ne peut plus mauvais avec la pandémie qui a rapidement suivi. Elle est ainsi revenue un peu plus de 4 ans plus tard avec une nouvelle proposition, qui va ailleurs. L’album est simplement intitulé Album bleu.
Le groupe de folk progressif francophone La Tragédie existe déjà depuis une quinzaine d’années, ayant exploré au fil des années diverses sonorités et différents line-ups. Mais il semble avoir touché quelque chose d’assez intéressant avec la sortie de son plus récent album, Ça fait longtemps, enregistré en formule quatuor.
Le nom de l’Australien Guy Blackman ne nous disait absolument rien jusqu’à tout récemment. Le fondateur du label indépendant Chapter avait déjà lancé un album solo, mais celui-ci remontait à 2008 et il s’était fait incroyablement discret depuis… jusqu’à la sortie de Out of Sight, son 2e album, mûri après une pause de 17 années. Son silence s’expliquerait pas le fait qu’il ne se sentait pas autant à l’aise de chanter des chansons ouvertement queer à l’époque, mais que les temps ont assez changé pour le convaincre de reprendre le micro. Le climat s’est depuis détérioré à nouveau, mais il était trop tard pour arrêter Blackman. «This time I’m like ‘fuck ‘em!’ (Cette fois, je me suis dit qu’ils aillent se faire foutre!)», annonce-t-il.
On a traditionnellement souvent eu de la difficulté à accorder des notes très élevées au premier album d’un artiste, mais on doit dire que Playing House, le premier de Common Holly, l’alias artistique de la Montréalaise Brigitte Naggar, fait partie des exceptions. Si on a quelque peu perdu l’artiste de vue avec les années, c’était avec plaisir qu’on la retrouvait avec son 3e album, Anything Glass.
On ne le savait pas, mais les musiciens Félix Dyotte et Patrick Krief mijotaient depuis quelques années un projet commun. Celui-ci est finalement venu à terme sous la forme de l’album Scarabée, combinant le meilleur du talent des 2 artistes mais aussi leurs ambitions communes.
On a écrit à quelques reprises sur la musique du groupe The National, mais jamais sur la musique en solo de son chanteur Matt Berninger. Comme il a tout récemment fait paraître Get Sunk, son 2e opus solo, on a décidé d’y prêter une oreille.
On ne compte plus le nombre d’années depuis la dernière fois qu’on s’est intéressé à la musique en solo de Serj Tankian, plus connu comme étant le chanteur principal de System of a Down. Mais il a lancé un EP, intitulé Foundations, dans la dernière année et on a eu envie d’entendre où il en était rendu dans sa démarche musicale en solo.
Plus de 4 ans après son dernier album, le trio jazz Misc revient avec Beat Bouquet, une sortie où les musiciens se sont gâtés en ratissant assez large dans leurs influences. C’est d’ailleurs un peu de là que vient le nom de l’opus, un bouquet de sons parfois assez différents les uns des autres.
On avait découvert il y a quelques années le groupe français Dead Horse One, qui versait dans un shoegaze en anglais plutôt efficace. Les années ont passé et le groupe a pris une direction plus lourde, avec des influences grunge et sludge, qui s’entendent sur son 4e album, le bref Seas of Static.
L’auteur-compositeur-interprète originaire de Granby Alexandre Lapointe Thibault s’est lancé dans le projet musical LeRøux, qu’il ne faut évidemment pas confondre avec La Roux ou encore le groupe LeRoux. Le EP Chimères de LeRøux explore sur fond de musique pop-rock francophone le thème de l’amour qui finit visiblement assez mal!
On n’avait encore jamais parlé de la musique d’Oli Féra (Viola Ferrando de son vrai nom, qui pourrait lui-même passer pour un nom d’artiste!), mais elle a participé et s’est démarquée dans la plupart des gros concours de chansons au Québec, incluant le Festival international de la chanson de Granby, Ma Première Place des Arts et les Francouvertes, et cette expérience de scène s’entend clairement dans son plus récent EP, Femme Flamme.
Jeune groupe montréalais, Fatrasie vient de faire paraître son premier album, Faux-semblants, présentant en 5 pistes son univers complexe, avec tantôt des pièces instrumentales aux tendances psychédéliques, tantôt des textes engagés socialement, surtout sur le thème du «masque social». Ça donne un album surprenant, qui ne laisse pas indifférent.
Cela n’aura pris que quelques semaines après la sortie de son EP francophone Blues de combat pour que le Montréalais Paul Cargnello lance Combat Blues, son 20e album solo! Comme il nous en avait donné un bon aperçu, sa plume est toujours aussi engagée et inspirée, et sa musique plus éclatée que jamais avec un mélange assumé des styles sur cette galette de 46 minutes.
On a eu envie de plonger dans une musique aux tendances psychédéliques et space-rock avec le groupe montréalais Technicolor Blood, qui a fait paraître son 2e long jeu, Evolution Now, il y a quelques semaines. À presque 38 minutes, le groupe nous livre un album assez dense, mais qui rentre au poste.
On a commencé il y a un moment à porter un peu plus attention à la musique de Noé Talbot, ce musicien au cœur de punk qui nous impressionne par sa capacité à le traduire en folk francophone senti, et on était bien curieux de savoir où il s’en allait avec son nouvel album Mourir pour le rock, avec un thème apparemment assez différent de ce qu’il a livré auparavant, et une pochette pas mal plus chargée, un clin d’œil assumé à Dookie de Green Day.
Cela fait très longtemps que Marco Calliari est dans notre paysage musical, lui qu’on a connu à ses débuts avec le groupe métal Anonymus avant de se concentrer sur la musique de ses racines italiennes, pour lequel le grand public le connaît depuis près d’une vingtaine d’années déjà. Il va toutefois complètement ailleurs avec Peur pourpre, son 7e album solo, et surtout son premier (essentiellement) en français!
Le chanteur de Half Moon Run, Devon Portielje, pendant la précédente collaboration avec l’OSM en 2017 / Photo : Antoine Saito
Par Olivier Dénommée
Après avoir fait équipe une première fois en 2017, soit seulement 5 ans après le premier album Dark Eyes, Half Moon Run est l’Orchestre symphonique de Montréal (OSM) renouent en ce moment à l’occasion d’une série de 3 spectacles à la Maison symphonique de la Place des Arts, après plus de 15 ans de carrière pour le trio montréalais. Critique de salon était par ailleurs à la première représentation, le 13 mai.
Tel que le veut la tradition, le plus récent album d’un groupe est presque toujours son plus personnel à ce jour. C’est aussi de cette façon qu’est décrit Aperture, le 6e offrande studio du groupe d’indie-folk américain The Head and the Heart, avec des explications que cet album est auto-produit et qu’il s’agit plus que jamais d’un effort collectif avec un esprit de renouveau (beginning again). «Aperture est l’album le plus vital et poignant de The Heart and the Heart», promettent notamment les lignes de presse.
Le prolifique musicien montréalais Paul Cargnello a fait paraître un EP pour donner un avant-goût de son 20e album studio, qui doit être intitulé Combat Blues. Le EP, francophone, s’appelle par ailleurs Blues de combat… On ne dira pas qu’il n’a pas de la suite dans les idées!
La sortie est passée sous notre radar à l’époque, mais on a voulu revenir sur The Record, le premier (et, au moment d’écrire ce texte, encore le seul) album studio du supergroupe Boygenius, band comprenant les talents de artistes féminines Phoebe Bridgers, Julien Baker et Lucy Dacus. Pour la petite histoire, le groupe s’est formé par accident alors que les 3 musiciennes se sont liées d’amitié et qu’elles en avaient assez d’être mises en compétition entre elles même si elles avaient des styles musicaux différents, et le nom Boygenius se veut ironique, lui qui fait référence au cliché du génie tourmenté qui ne s’applique normalement qu’aux artistes masculins.
On a, par le passé, eu plusieurs occasions de parler de la musique du bluesman Steve Hill, particulièrement celle jouée complètement en solo, en formule homme-orchestre où il chante, et joue de la guitare en même temps de jouer sa propre batterie. On revient ainsi à sa dernière proposition dans ce style qui a fait son succès, l’album Hanging on a String.
Erika Hagen, alias musical d’Érika Hagen-Veilleux, a tout récemment fait paraître son premier album, nous faisant découvrir son univers particulier : Pouvoirs magiques propose une musique indie entre folk et rock avec des thèmes tantôt grinçants, tantôt plus introspectifs, et c’est par ailleurs un certain Dany Placard qui a réalisé l’album! Ce n’est pas pour toutes les oreilles, mais ça a le mérite de tout de suite rendre clair à qui on a affaire!
Ces derniers jours, on a écouté Lune d’argent, le tout premier album complet de Sofia Duhaime, autrice-compositrice-interprète originaire de l’Outaouais, pour y découvrir son univers quelque part entre pop, folk et rock, autant en français qu’en anglais. Et c’est une proposition éclectique mais assez inspirée qu’elle nous présente!
Jordan Officer en spectacle / Photo : Olivier Dénommée
Par Olivier Dénommée
Autant s’assumer tout de suite, le titre du dernier album de Jordan Officer, Like Never Before, correspond assez parfaitement à l’impression que l’on a de l’artiste quand on l’a vu en spectacle au Centre des arts Juliette-Lassonde de Saint-Hyacinthe le 4 avril dernier. On y a retrouvé un Jordan Officer complice et qui était visiblement là pour s’amuser, autant avec ses musiciens qu’avec son public.
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