Le troisième album de The Clash, London Calling, est classé parmi les meilleurs albums rock de tous les temps tellement il a été acclamé par la critique. Cet opus de 65 minutes offre des thématiques généralement songées, dans une musique plutôt «ensoleillée» et festive. On en oublie parfois qu’il s’agit d’un album de punk, ou plutôt de post-punk! Continuer à lire London Calling – The Clash
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Les grands rapides – La Bestiole
La Bestiole porte bien son nom : ce duo français hors du commun unit un guitariste et une chanteuse/batteuse jouant debout, offrant un rock’n’roll en français loin d’être minimaliste. Le EP Les grands rapides est la troisième sortie du band, et met de l’avant cinq chansons. Continuer à lire Les grands rapides – La Bestiole
Blue Skies – Jordan Officer
Il avait frappé fort l’année précédente avec un I’m Free blues à souhait et très bien inspiré. Pour son troisième album solo, Jordan Officer avait donc une certaine pression sur les épaules. Il a finalement créé Blue Skies, un album «à son image», mélangeant blues et jazz, mais aussi rock’n’roll et même country, tous des styles qu’il a déjà joués dans divers contextes dans sa carrière. Continuer à lire Blue Skies – Jordan Officer
Rue-St-Louis – Friend of All the World
La machine de Friend of All the World est bien huilée : la formation originaire de Montréal offre une musique à saveur indie-rock qui va droit au but avec des arrangements agréables, des mélodies généralement accrocheuses et une voix masculine réconfortante. On retrouve tout ça dans Rue-St-Louis. Le tout avec une touche de familiarité qui ne fait pas mal. Continuer à lire Rue-St-Louis – Friend of All the World
Touche moi pas là – Les Hôtesses d’Hilaire
La réputation d’«ovni musical» des Hôtesses d’Hilaire n’est plus à faire : le band a tout de même l’occasion pour une troisième fois de le rappeler avec son nouvel album, sympathiquement intitulé Touche moi pas là. Musicalement, on explore le côté psychédélique des années 1970. Pour ce qui est des paroles… c’est étrange, mais dans le bon sens. Continuer à lire Touche moi pas là – Les Hôtesses d’Hilaire
Roses – Cœur de pirate
Tout ce que Béatrice Martin, alias Cœur de pirate, touche devient de l’or. C’est du moins l’impression qu’on a. Ses deux précédents albums solos ont connu un succès immense, surtout Blonde. Elle a aussi fait la bande sonore d’une saison de Trauma, en plus de celle du jeu Child of Light, dans un registre très loin de ce qu’elle offre normalement. Alors, forcément, son troisième vrai album solo allait être solide. Bien que cela sonne comme un raccourci d’en arriver à cette conclusion, c’est loin d’être faux. Roses et du bonbon pour les oreilles, bien plus que ce que plusieurs fans pouvaient imaginer. Continuer à lire Roses – Cœur de pirate
Meliora – Ghost
Je connaissais déjà Ghost (qui officiellement n’est plus obligé d’utiliser B.C. dans son nom en Amérique du Nord) de réputation, sa popularité grandissant à chaque année. Cependant, les quelques chansons que j’avais entendues ne m’ont pas intéressé plus que ça. Par contre, après avoir écouté Meliora, son troisième opus, je dois dire que ça m’a agréablement surpris. Continuer à lire Meliora – Ghost
To Pimp A Butterfly – Kendrick Lamar
Le troisième album de Kendrick Lamar était l’un des plus attendus dans l’univers du hip hop actuel, juste sous l’album de Dr. Dre (qui vient de sortir, après près de 15 ans d’attente). La barre était haute, trois ans après nous avoir offert Good Kid, M.A.A.D. City, qui a été fortement salué, autant par la critique que par le public. D’abord, mentionnons qu’il aurait été facile pour l’artiste de se lancer dans la gangsta rap. Le protégé de Dr. Dre aurait bien pu suivre les traces de ce dernier et celles de d’autres artistes sortis de sa ville natale de Compton en Californie (mentionnons Snoop Dogg, The Game et Easy-E). Lamar nous offre plutôt un type de rap très musical et qui sort des normes, et c’est encore plus vrai avec cet album, qui nous livre pendant près d’une heure vingt minutes un solide concept racontant entre autres les hauts et les bas de la vie d’un artiste célèbre afro-américain, en l’occurrence lui-même. Le rappeur a dit qu’il voulait, avec cet album, éliminer les préjugés malheureusement toujours présents envers ces derniers et même enrayer le côté négatif du «N Word», que je m’abstiendrai de nommer ici par politesse (et peur de réprimandes, je l’avoue). Un gros contrat, donc. Continuer à lire To Pimp A Butterfly – Kendrick Lamar
Fever – Bullet for My Valentine
Probablement parmi les groupes de metalcore les plus connus, Bullet for My Valentine se tient vraiment à la limite du core et du thrash metal, un peu comme Trivium à ses débuts. Continuer à lire Fever – Bullet for My Valentine
From Death to Destiny – Asking Alexandria
Si je dégage une tendance en ce moment, c’est que nombre de groupes de metalcore se distancent tranquillement pas vite de ce genre. Le dernier Veil of Maya est plus prog et mélo-death, Motionless in White devient plus industriel, Upon a Burning Body a viré très southern/groove metal. Même Bring Me the Horizon, considéré comme un groupe phare du metalcore, change de son dans son nouvel album, dont on n’a que quelques chanson de sorties pour l’instant, témoignant de cet imminent changement. Continuer à lire From Death to Destiny – Asking Alexandria
Reincarnate – Motionless in White
Groupe relativement jeune, Motionless in White a rapidement gagné en popularité de par un son particulier mélangeant metalcore, musique électronique et éléments gothique. Reincarnate, son troisième effort, a reçu des critiques légèrement inférieures qu’Infamous, son précédent album, mais il a tout de même reçu de bonnes critiques. Continuer à lire Reincarnate – Motionless in White
The World is My Enemy Now – Upon a Burning Body
Le mouvement deathcore tend à s’essouffler. Plusieurs groupes œuvrant dans le genre tendent à changer leur style afin d’évoluer vers autre chose. On l’a vu avec Veil of Maya, qui a pris un virage plus mélo-death et prog. The World is My Enemy Now, troisième opus d’Upon a Burning Body, marque également un changement de style pour le groupe, avec de fortes influences groove et nu-metal. Continuer à lire The World is My Enemy Now – Upon a Burning Body
Minus the Herd – Ion Dissonance
Ion Dissonance est un groupe bipolaire. Par moments, sa musique est complètement chaotique pour les mauvaises raisons; on dirait que tous les musiciens se masturbent sur leur instrument. À d’autres moments (dans une même chanson, on s’entend), leur musique devient tellement simple et générique qu’on se demande si c’est toujours le même groupe qui joue. Continuer à lire Minus the Herd – Ion Dissonance
Tres Caballeros – The Aristocrats
Formé en 2011 par trois vétérans du hard rock (Bryan Beller, Marco Minnemann et Guthrie Govan), le superband The Aristocrats a lancé un troisième album en quatre ans. Tres Caballeros cherchait à pousser un peu plus ses expérimentations, d’après le trio, ce qui nous donne des résultats assez intéressants à entendre, où rock instrumental et compositions à tendance humoristiques se rencontrent. Continuer à lire Tres Caballeros – The Aristocrats
Seeds – Bet.e and Stef
On l’attendait depuis longtemps : Bet.e and Stef, ce duo de jazz-bossa nova montréalais, aura mis 13 ans avant de sortir un tout nouvel album. Cette pause aura permis aux musiciens de peaufiner leur musique et de puiser d’élargir ses influences, menant à la naissance de l’album Seeds. Continuer à lire Seeds – Bet.e and Stef
Anybody Listening, Pt.1 : Monologues – Cécile Doo-Kingué
La Camerounaise établie à Montréal Cécile Doo-Kingué est déjà connue pour son jeu de guitare et sa voix grave. Pour son troisième album, elle se lance dans une aventure solo, offrant un blues acoustique dénudé de tout enrobage : il n’y a qu’elle et ses instruments, dans la plus grande intimité. Ce concept rappelle d’ailleurs un peu le projet Blueprints d’Adam Karch, mais avec des compositions originales. Continuer à lire Anybody Listening, Pt.1 : Monologues – Cécile Doo-Kingué
Quantum – Emie R Roussel Trio
Dans leur précédent album, Transit, la pianiste Emie R Roussel et ses acolytes Dominic Cloutier (batterie) et Nicolas Bédard (basse et contrebasse) ont fait affaire avec un quatuor à cordes, mélangeant jazz à des influences plus classiques. Cette fois, le Emie R Roussel Trio revient tout simplement à sa formation de base, poussant un côté plus RnB dans ses compositions. Cela donne Quantum, un troisième album rythmé et bien inspiré qui s’écoute tout seul. Continuer à lire Quantum – Emie R Roussel Trio
The Joy of Motion – Animals as Leaders
Le band de métal progressif instrumental Animals as Leaders a pris trios ans après le lancement de son deuxième album pour sortir The Joy of Motion, présentant pour la première fois Matt Garstka à la batterie. Le projet de Tosin Abasi ne cesse de repousser les limites et ce troisième opus contient beaucoup de riffs étourdissants et particulièrement lourds. Continuer à lire The Joy of Motion – Animals as Leaders
Willows – Willows
Le nom Willows ne vous est peut-être pas familier, pourtant cet album éponyme sera son troisième en carrière. En fait, c’est le premier où la franco-manitobaine Geneviève Toupin choisit d’assumer pleinement son bagage culturel en prenant ce nom de scène. Cela donne un folk bien senti avec une voix envoutante qui vient vous chercher droit dans les tripes. Continuer à lire Willows – Willows
Blueprints – Adam Karch
Le guitariste et chanteur montréalais Adam Karch fait suite à son album Cotton Fields avec un autre album bluesy, ramenant des chansons de divers registres à leurs racines. Pour ce faire, il n’a besoin que de sa guitare pour ramener des classiques et des chansons moins connues à quelque chose de minimaliste mais terriblement bien arrangé. Continuer à lire Blueprints – Adam Karch
Tracing Back Roots – We Came As Romans
Mettons quelque chose au clair avant même de commencer la critique. Certaines personnes vont dénigrer We Came As Romans, les accusant d’être trop commercial. Ces personnes, à mon avis, confondent commercial et mainstream. De mon point de vue, de la musique commerciale est de la musique destinée à être vendue. Dans ce sens, une vaste majorité de la musique est commerciale, peu importe son genre. Ce dont WCAR est en fait accusé, c’est d’être trop mainstream, c’est-à-dire d’épurer le genre metalcore pour le rendre plus accessible à un plus large public. Est-ce une mauvaise chose? Pas selon moi, car, pour quelqu’un qui n’aime pas le metalcore, j’ai quand même apprécié les chansons plus «mainstream» de cet album. Continuer à lire Tracing Back Roots – We Came As Romans
Kindly Bent to Free Us – Cynic
Nombreuses ont été les personnes surprises de voir Cynic dans le line-up du Heavy Montreal. Ces musiciens au style atypique combinent ingénieusement death metal, musique progressive et influences jazz. Je découvre ce groupe avec cet album que je critiquerai. Continuer à lire Kindly Bent to Free Us – Cynic
Ultraviolence – Lana Del Rey
Après la sortie de son Born to Die, Lana Del Rey a dit à maintes reprises que ce serait son dernier album complet parce qu’elle n’avait plus rien à dire. Il semble que quelque chose l’a fait mentir, puisqu’elle est retour avec un troisième album, intitulé Ultraviolence. Mais aucune crainte à avoir : la chanteuse à la voix d’ange n’a pas fait de saut dans le black métal et reste dans son registre habituel de pop sombre, avec une solide équipe derrière elle, dont nul autre que Dan Auerbach (chanteur/guitariste des Black Keys) qui a produit l’album et qui a prêté son jeu de guitare sur plusieurs pistes. Continuer à lire Ultraviolence – Lana Del Rey
III – Badbadnotgood
Le jeune trio torontois Badbadnotgood porte heureusement mal son nom. La formation ne cesse de gagner en popularité dès que de nouvelles personnes entendent sa musique. Dans un monde où le jazz est, jusqu’à un certain point, passé de mode, le style de BBNG qui mélange le jazz à de très fortes influences rock, électro et hip-hop se laisse très bien écouter, et les solos semblent mieux passer dans ce contexte. L’album III offre des compositions éclectiques qui arriveront à toucher divers public pile dans les émotions. Continuer à lire III – Badbadnotgood
I Giorni – Ludovico Einaudi
Le troisième album au piano du compositeur italien Ludovico Einaudi, I Giorni, se traduirait par «Les jours». L’album a eu une visibilité inattendue en 2011 au Royaume-Uni, alors que la pièce-titre a été diffusée à la radio. Einaudi reprend essentiellement la formule simple mais fort agréable qu’on pouvait entendre sur Le Onde, puisqu’il y joue seulement du piano sur toute la durée de l’opus. Continuer à lire I Giorni – Ludovico Einaudi

























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