On s’était intéressé au premier album de La Force en 2018 qui montrait déjà une artiste prometteuse que l’on sentait qu’on devrait suivre. Elle se sera fait attendre, mais 5 ans plus tard elle a fait paraître son 2e album, XO Skeleton. Résumé pour les lecteurs pressés : l’attente en a valu la peine.
Le Montréalais Édouard Malo Corbeil, ou simplement Edouard, ratisse très large avec sa musique, se laissant par exemple influencer par la chanson française, le rock, le funk et la pop. Ce mélange des genres s’entend assez rapidement sur son EP La fin du monde n’est pas si laide.
Comme nul n’est prophète en son pays, il semble que le groupe indie pop Valley soit plus populaire en Asie qu’en son Canada natal, mais ça ne lui a pas empêché de recevoir quelques nominations aux Junos ces dernières années. On s’est intéressé au 3e album du groupe récemment devenu un trio, Water the Flowers, Pray for a Garden, au titre laissant entrevoir des sujets plus personnels.
Le nom de la pianiste Amélie Fortin n’est pas encore extrêmement connu du grand public, mais elle n’est pas une nouvelle venue dans le milieu, elle qui a notamment collaboré avec des noms tels que Pierre Lapointe, Angèle Dubeau, La Zarra et qui fait partie du Duo Fortin-Poirier. Elle a récemment lancé son premier EP pour piano solo, Aqualudes, une sortie inspirée du vaste thème de l’eau.
Dans notre série de critiques de la discographie de la Montréalaise Charlotte Cardin, il restait un petit oubli, soit son EP Une semaine à Paris, lancé quelques mois à peine après son 2e album 99 Nights. Comme le nom peut le laisse deviner, le EP a vu le jour après un séjour dans la Ville Lumière, ce qui a mené à des chansons avec une certaine prédominance du français.
Comme on a beaucoup apprécié son EP Avant qu’on se déteste, paru en 2023, on a voulu revenir dans la discographie passée de Noé Talbot (Benjamin Piette de son vrai nom) pour en entendre davantage de son folk-rock aux paroles drôlement songées. Cela nous ramène à son 3e album, Remercier les accidents, publié en 2021, décrit avec justesse comme son album le plus mature et abouti.
Le groupe originaire de Saskatoon The Sheepdogs célèbre déjà ses 20 ans d’existence et il lance pour l’occasion un EP intitulé Paradise Alone. Cette sortie arrive 2 ans après son album Outta Sight, qui a été en nomination aux Junos en 2023.
Si on a écrit sur le matériel plus «récent» du groupe de covers Moonlight Desires (bon, le dernier EP est paru en 2020 et le plus récent album studio remonte jusqu’en 2017!), on a omis de commencer par le début! C’est aujourd’hui qu’on se rattrape en faisant un saut de 10 ans, soit en 2014, moment où le groupe ontarien Moonlight Desires a fait paraître son premier album, sympathiquement intitulé Frankie Goes to Hamilton (référence à Frankie Goes to Hollywood).
Cela aura pris près de 5 ans après son album Désherbage (et une petite pandémie au passage) pour que Benoit Pinette, plus connu sous le pseudonyme Tire le coyote, lance en 2022 un 5e album studio. Au premier tour de l’évidence revient à une formule folk un peu plus traditionnelle, délaissant du même coup l’énergie plus rock qu’il a incorporée dans plusieurs chansons. Il laisse aussi davantage de place à des voix féminines.
Si on avait trouvé Lovers in No Mind’s Land, le premier EP du duo Slow Fade Sailors (David Ratté et Andréa Bélanger de Will Driving West), plutôt ordinaire dans sa qualité d’enregistrement, The Golden Age of Letting Go nous a davantage convaincu. Entre les 2 sorties, le duo a notamment interprété la musique du film Il pleuvait des oiseaux, mais a aussi lancé un autre EP, While the Soul Slept in Beams of Light, que l’on a décidé de prendre le temps d’écouter pour voir l’évolution du projet.
On l’aura attendu longtemps, mais le voilà enfin, le 2e album studio de Kroy, alias Camille Poliquin, la moitié plus sombre de Milk & Bone! Militia vient quelques mois après le EP Bloodmoon, dont la totalité des 4 chansons se retrouve ici, en plus de quelques chansons lancées en singles au fil des mois pour mousser cette sortie, si bien que sur 12 pistes, 7 étaient déjà connues.
Comme on n’en a jamais tout à fait assez d’écouter la musique de l’Ontarien Donovan Woods, on s’est penché sur son plus récent EP, Big Hurt Boy, paru quelque part entre ses albums Without People et Things Were Never Good If They’re Not Good Now. Ici, rien de flamboyant, juste un folk-country sincère comme il sait si bien le faire.
Depuis le temps qu’on suit de près la carrière de Jordan Officer, soit plus de 10 ans déjà, on n’a jamais pris le temps d’écouter avec attention son tout premier album solo, homonyme. À l’époque, il ne s’était pas encore risqué à chanter et n’avait pas encore pleinement assumé son désir d’aller vers le blues, ce qu’il a fait avec brio quelques années plus tard avec I’m Free, qui garde une place toute particulière dans notre cœur. C’est donc un plongeon jusqu’en 2010 qu’on fait ici.
La dernière fois qu’on a parlé du duo originaire d’Edmonton Purity Ring, c’était pour aborder son solide 3e album, Womb, paru en 2020. Depuis, il a lancé un long EP, intitulé Grave, jouant avec différentes énergies qui résument en quelque sorte le parcours du duo.
On ne savait essentiellement rien du projet Zebedee avant de tomber par hasard sur l’album Seizure, mais il s’agit du musicien Parker Murray, de l’Île-du-Prince-Édouard, qui vient de lancer son 2e album avec comme instrument de prédilection la basse piccolo (une basse accordée plus aiguë).
Si le nom du Montréalais Lubalin n’est peut-être pas connu de tous, il y a de bonnes chances que vous ayez entendu de la musique où il a participé ces dernières années, lui qui a notamment collaboré avec Charlotte Cardin. Mais ce qui l’a mis sur la carte est possiblement sa série TikTok Internet Drama en 2020, culminant avec un très bref album du même titre de 7 chansons en… 6 minutes!
Il y a quelques années, on était tombé sur le plus récent album du groupe canadien Don Vail, Stand of Tide. On l’avait beaucoup apprécié, mais on n’avait encore jamais pris le temps d’écouter le reste de sa discographie. On fait donc un saut dans le passé avec l’album éponyme du groupe, paru début 2009.
La série de critiques de la discographie de l’Ontarien Donovan Woods publiées au courant des derniers mois nous a tranquillement préparé à la sortie de son 7e album studio, Things Were Never Good If They’re Not Good Now, décrit comme son plus personnel, où il revient à la charge avec sa marque de commerce, un folk assez doux qui met bien en valeur sa voix empreinte de vulnérabilité et les histoires qu’il raconte à travers ses textes. Il décrit même cet album comme «des funérailles pour la vie qu’il vivait».
Deux ans après la sortie de son premier album Baby Teeth, le groupe ontarien Dizzy revenait en force avec une nouvelle proposition, son 2e album The Sun and Her Scorch. En force, car l’album est solide et assumé dans sa direction, ce qui se prend très bien.
On avait déjà un peu écouté la musique de Geoffroy il y a très longtemps, sans être particulièrement convaincu à l’époque. C’était en 2016, soit avant qu’il ait un premier album complet à offrir, et sa popularité n’a fait que grandir depuis. On s’est donc penché sur son 4e l’album, Good Boy, pour voir si nos impressions avaient évolué avec le temps.
Il y a de ces journées où rien ne semble aller comme on le voudrait, où le moindre écueil devient un immense irritant. Mais même dans ces mauvaises journées, rien de tel qu’un bon show de musique pour se changer les idées. Et les solides performances de Charlotte Cardin et Patrick Watson à Soif de musique à Cowansville vendredi en faisaient partie.
C’est une soirée plutôt riche en punk-rock que proposait le festival Soif de musique de Cowansville le 3 juillet dernier, avec comme tête d’affiche le groupe américain Rise Against pour la première soirée de sa 5e édition.
J’ai eu l’occasion de passer un peu de temps, du 28 au 30 juin, à la 20e édition du festival Chants de Vielles de Saint-Antoine-sur-Richelieu, célébrant tout ce qui se fait de beau dans le milieu des musiques traditionnelles d’ici comme d’ailleurs. Résumé de cette fin de semaine animée.
Cela faisait un moment déjà que l’on ne s’était pas penché sur la musique de Christine Jensen, compositrice et saxophoniste de jazz bien connue sur la scène montréalaise et à l’échelle canadienne. Avec son nouvel album Harbour, elle revient avec son Jazz Orchestra d’une vingtaine de musiciens, donnant vie à ses nouvelles compositions de la dernière décennie.
Cela fait déjà 4 ans que Jordan Officer a lancé sa trilogie d’albums célébrant tour à tour le jazz, le blues et le country et il revient en studio avec Like Never Before. Après des albums où il pousse son exploration des différents styles qu’il chérit, il propose ce qu’il décrit comme son album le plus personnel à ce jour. «Like Never Before se veut, comme l’indique le titre, une nouvelle étape dans sa carrière où il mélange adroitement folk, gospel et blues, dans une ode musicale au renouveau et à la transformation», apprend-on dans le dossier de presse pour en faire la promotion.
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