Cela faisait longtemps que l’on n’avait pas poursuivi notre série de la discographie du groupe nu metal System of a Down (ou SOAD), ayant précédemment parlé de Toxicity, alors on reprend là où on a laissé avec Steal This Album!, opus au titre ironique paru l’année suivante.
Il se peut qu’on ait une relation ambiguë avec Mumford & Sons : systématiquement, chaque album qu’on a écouté du groupe folk-rock britannique, on a été plus sévère qu’avec le précédent, ce qui est tout particulièrement le cas avec Delta (2018). Mais 7 longues années ont passé et un membre a même quitté avec que Mumford & Sons revienne avec un 5e album, Rushmere. On a décidé de voir de quoi il en retournait.
Lorsqu’on a critiqué le EP Coup de foudre de Rosie Valland, on a su que d’autres sorties brèves allaient suivre dans un avenir rapproché. Avançons de quelques mois et nous voilà déjà au moment de la sortie de Ça va bien?, autre offrande de 3 chansons, misant ici sur une énergie empreinte de mélancolie.
Dominique Potvin, plus connu sous son nom de scène Briche, a commencé son projet il y a quelques années déjà avec des idées plutôt campées dans un registre folk, mais a depuis évolué vers le rock alternatif, culminant avec la sortie de son album Un sourire sans fleurs.
Si ce n’est pas du tout un secret d’État que les auteurs-compositeurs-interprètes Catherine Major et Jeff Moran forment un couple depuis très longtemps, on se surprend de constater qu’ils s’étaient abstenus jusqu’à tout récemment de véritablement collaborer dans le cadre d’un projet musical commun. On a donc voulu voir comment Major-Moran s’en tirait avec son premier album, au poétique titre Bunker à ciel ouvert.
L’année 2025 étant déjà bien entamée, on a accumulé une petite liste de critiques de nouvelles sorties parues ces derniers mois. Comme on a fait les années précédentes, on a retenu une piste par album pour former une petite liste d’écoute qu’on appelle, de façon toujours bien subjective, le «meilleur de 2025». La liste est disponible sur Spotify et elle continuera de croître au fil de nos critiques futures.
Le nom d’Éléonore Lagacé commence à devenir de plus en plus répandu sur la scène culturelle québécoise. Une des filles de la soprano Nathalie Choquette, elle a notamment fait sa marque à l’émission Zénith et du côté de Big Brother Célébrités. Brûlez-moi vive est son tout premier album studio, misant sur une musique pop à souhait avec des sonorités disco.
Avec son 10e album studio Sleepless Empire, le groupe italien Lacuna Coil confirme son retour à un son très lourd. Cela nous avait frappé dès 2021 quand on l’avait vu en première partie d’Apocalyptica, constatant que Cristina Scabbia, la voix féminine, était toujours capable de livrer de magnifiques mélodies, mais que c’était la voix d’outre-tombe d’Andrea Ferro qui prenait bien souvent la place. Cette dynamique se retrouve donc un peu partout à travers l’album, qui contient des éléments de métal gothique, de métal alternatif et quelques influences plus électroniques.
Si on a parlé à quelques reprises de la musique du groupe montréalais Corridor, on n’avait encore jamais vraiment pris le temps d’écouter les propositions de son frontman, Jonathan Robert, en solo. Celui qui joue sous le nom de Jonathan Personne a fait paraître un 4e album, Nouveau Monde, un peu moins d’un an après la sortie de Mimi de Corridor.
Le Phoenix Orchestra, basé au Canada, est un ensemble classique dédié à la fois à la promotion de la musique occidentale et chinoise. Symbole de son mélange culturel, l’orchestre a été fondé par la violoniste Angel Wang, elle-même Canadienne originaire de Chine, et le dernier album, Phoenix Rising, met de l’avant le chef d’orchestre et arrangeur Claudio Vena, d’origine italienne mais aussi installé au Canada, en plus de contenir un enregistrement de la composition Phoenix Rising de la compositrice Alice Ping Yee Ho – vous l’aurez deviné, elle vient de Hong Kong, mais est également installée ici! On a donc droit à un métissage très assumé entre l’héritage asiatique (et d’ailleurs) et le talent qu’on retrouve ici-même, au Canada.
L’automne dernier, l’écoute d’un album du groupe Cordâme nous a amené à faire le constat suivant : on n’écoute pas assez souvent de la belle musique avec de la harpe! C’est pourquoi l’annonce de Désert, un album commun entre le pianiste Jean-Michel Blais, que l’on aime suivre depuis plusieurs années déjà, et la harpiste Lara Somogyi nous a convaincu de l’écouter pour constater de quoi les 2 musiciens étaient capables ensemble.
On aime se tenir autant à jour que possible avec les nouveautés musicales, mais parfois c’est aussi important de revenir aux bases et aux classiques. C’est dans cet esprit qu’on a décidé de dépoussiérer The Book of Taliesyn, 2e album du groupe britannique Deep Purple paru en 1968 avec une oreille de 2025, soit avec un petit 57 ans de recul!
Depuis la sortie du EP Le vide en 2024, Original Gros Bonnet (ou O.G.B.) annonce qu’il fait partie d’un triptyque menant à un nouvel album en mai 2025. La 2e partie est sortie et s’intitule Le vide, la peur et on nous apprend que le titre complet de l’album sera Le vide, la peur, l’éclair – on commence à voir un petit pattern ici… Notons par ailleurs qu’en plus des 5 nouvelles chansons, on retrouve sur ce disque les 5 de Le vide, amenant la durée totale à presque 22 minutes, soit presque assez pour faire un bref album.
Si le groupe du New Jersey The Gaslight Anthem aura pris 9 longues années avant de lancer son nouvel album History Booksen 2023, il n’a pas tardé avant de revenir en studio pour le EP qui suit, History Books – Short Stories. Vue comme la continuité du projet, la sortie contient 2 relectures acoustiques de chansons se trouvant sur le dernier album, de même qu’une nouvelle version d’une très vieille chanson du groupe et, plus surprenant encore, un cover d’une chanson de Billie Eilish!
On se souvient d’avoir parlé une fois du collectif hip-hop jazzé Original Gros Bonnet (ou O.G.B.) quelque part en 2019, pour son EP Fruit jazz. On y avait découvert une proposition plutôt ludique et sympathique, et depuis le groupe a précisé sa direction en assumant le groupe Badbadnotgood comme inspiration majeure. O.G.B. a lancé vers la fin de 2024 Le vide, un EP qui est en fait le début d’un triptyque dont le résultat final doit être connu en mai.
Cela fait déjà plus de 10 ans qu’on a commencé à suivre la trompettiste montréalaise Rachel Therrien, elle qui semble de plus en plus assumer son amour pour la musique latine, ce qui se traduit par son ensemble Rachel Therrien Latin Jazz Project. Elle vient d’ailleurs de lancer Mi Hogar II, «ma maison», qui ne se limite toutefois pas à un toit et 4 murs, mais aussi une communauté et la musique qu’elle crée au côté de sa «grande famille musicale» qui la suit depuis plusieurs années déjà. Et, il faut le dire, un album de musique latine en plein mois de mars, ça fait son effet!
Désirant poursuivre notre série de critiques de la discographie de Noé Talbot, ce musicien folk au cœur punk et aux textes poignants, on remonte à 2020, année où il a consacré un album entier en collaboration avec Dominic Pelletier (de Caravane) pour des reprises de chansons punk-rock anglophones, mais arrangées en version acoustique et en français. Tout un contrat, mais si quelqu’un peut y arriver, c’est bien Noé Talbot. Le titre de l’opus, Reprises acoustiques, vol. 2, nous confirme d’ailleurs que ce n’est pas la première fois qu’il se lance dans un tel projet.
Cela faisait quelques années qu’on n’avait pas suivi la musique du pianiste norvégien Tord Gustavsen, mais on a eu envie de retrouver son trio et de voir comment sa musique jazz avait évolué depuis notre dernière écoute. On s’intéresse ici à son album de 2024, Seeing, décrit comme un nouveau chapitre dans sa série d’enregistrements en trio, voulant selon l’artiste aller davantage à l’essentiel, autant dans la vie qu’en musique. Cela se traduit par un album un tantinet plus court – 44 minutes au lieu de la plupart de ses albums dépassant la barre des 50 minutes voire plus – et un mélange de compositions originales et de pièces tirée du répertoire classique ou traditionnel amenées à sa sauce bien à lui.
Le nom de Jeanne Côté en était un qui était passé sous notre radar ces dernières années, mais elle commence à devenir incontournable après avoir remporté les Francouvertes en 2023 et après avoir eu la nomination comme finaliste au prix Félix-Leclerc 2024. Nos routes pleines de branches est son 2e album studio, mais le premier qu’elle lance depuis qu’elle est davantage sous le spotlight.
Moitié masculine du duo de prog atmosphérique iamthemorning, le pianiste Gleb Kolyadin joue aussi en solo. Il vient d’ailleurs de faire paraître un nouvel album sous son nom, intitulé Mobula. Cet album instrumental, qui s’écouterait un peu comme une bande sonore en 14 chapitres, est dur à décrire, avec à la fois l’efficacité mélodique du mouvement néoclassique, des sonorités électroniques et des textures plus folk.
Désirant poursuivre notre série sur la discographie du groupe ontarien Don Vail, on a décidé d’écouter Fades, son assez bref 2e album, qui parvient malgré ses 25 minutes à être plutôt dense! L’écoute de cet album est aussi particulière dans la mesure où on l’écoute après le premier album homonyme, mais aussi après Stand of Tide qui a suivi.
En 2023 a vu le jour le sympathique jeu A Little to the Left, créé par le studio Canadien Max Inferno, mais obtenant une certaine visibilité à l’international. Le jeu a retenu l’attention pour ses énigmes intelligentes forçant les joueurs à réfléchir en dehors de la boîte. Mais qu’en est-il de la musique? On a pris le temps d’écouter la bande sonore signée le Montréalais Justin Karas en dehors de ce contexte où toute notre concentration est sur l’énigme à résoudre.
Le nom de la pianiste jazz Ariane Racicot commence à se faire connaître, notamment depuis son premier album en 2022 et grâce au titre de Révélation Radio-Canada 2022-2023. Cela l’amène à la sortie d’un second album, Danser avec le feu, contenant 8 nouvelles compositions montrant à la fois la passion et la virtuosité de Racicot et de ses musiciens.
Quand on en a l’occasion, on aime bien suivre l’évolution de la musique de la Montréalaise Basia Bulat, qui nous a surpris avec quelques excellentes chansons par le passé. Son nouvel album intitulé Basia’s Palace nous plonge dans l’univers de la chanteuse, qui est à la fois son appartement, sa salle de répétition et sa tête. Cela semble annoncer un album plutôt intimiste, mais pas sans une bonne dose de synthés et de sons MIDI! Notons aussi que, prenant exemple sur nul autre que Leonard Cohen, Basia Bulat aurait été l’essentiel de ses nouvelles chansons au milieu de la nuit.
Dans la première moitié des années 2010, le duo Capital Cities a fait sa marque avec la chanson Safe and Sound, qui s’est avérée son seul véritable succès commercial. On avait même oublié l’existence du groupe, qui a pourtant lancé un album en 2018 sans qu’on le voit passer. Capital Cities semble vouloir surfer sur son succès initial avec un album double intitulé A Hurricane of Frowns, une phrase tirée de sa fameuse chanson.
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