Après avoir écouté les sorties récentes du groupe d’indie-pop américain The Brook & The Bluff, on a eu envie de replonger plus loin dans sa discographie. On revient même à ses tout débuts avec la sortie de son premier EP homonyme, The Brook & The Bluff, lancé en 2018.
Il y a presque 10 ans jour pour jour paraissait le tout premier album de la chanteuse américaine Halsey (nom de scène d’Ashley Frangipane), Badlands. On se souvient d’avoir entendu sa chanson New Americana, sans assez accrocher sur la musique pour nous amener à l’écouter en détail. Cet anniversaire est toutefois notre prétexte pour y revenir.
Quand on suit la discographie d’un artiste ou d’un groupe, il nous arrive d’oublier une sortie en plein milieu, pour toutes sortes de raisons. C’est apparemment ce qui nous est arrivé avec le 6e album de Metric, Pagans in Vegas, lancé en 2015. On avait déjà parlé des premiers albums et même de Art of Doubt qui a suivi en 2018, mais celui-ci est tombé entre 2 craques. Presque 10 ans plus tard, on prend donc le temps de s’y attarder un peu.
Désirant poursuivre notre série sur la discographie du groupe ontarien Don Vail, on a décidé d’écouter Fades, son assez bref 2e album, qui parvient malgré ses 25 minutes à être plutôt dense! L’écoute de cet album est aussi particulière dans la mesure où on l’écoute après le premier album homonyme, mais aussi après Stand of Tide qui a suivi.
Comme cela faisait un moment qu’on n’avait pas écrit sur une bande sonore de jeu vidéo, pourquoi pas un petit retour en 2013, moment de la sortie du premier volet du jeu The Last of Us, jeu qui a révolutionné l’industrie à l’époque et qui est encore considéré par plusieurs comme une des plus belles histoires jamais écrites? Dans la grand majorité des jeux marquants, on remarque comme point commun la musique magnifique qui ne fait qu’accentuer les émotions véhicules à l’écran. La musique composée par l’Argentin Gustavo Santaolalla prend toutefois des sentiers différents, optant pour une approche très minimaliste.
Le groupe indie pop torontois Valley a pris forme en 2014 et a fait paraître quelques EP avant d’en arriver en 2019 à son premier album studio, intitulé Maybe. L’album a valu à Valley une nomination aux Junos l’année suivante comme «Breakthrough Group of the Year». Même s’il n’est pas reparti avec les grands honneurs, on s’est intéressé à cette première offrande, particulièrement généreuse.
Le groupe country canadien Blue Rodeo se passe assurément de présentation, lui qui a cumulé une multitude d’albums depuis sa fondation au milieu des années 1980. Il lançait en 2014 un premier album de Noël, assumant sa couleur roots sur A Merrie Christmas to You, reprenant plusieurs classiques des fêtes, certaines chansons surprenantes, et même quelques compositions originales.
Le crooner canadien Matt Dusk s’est lancé en 2017 dans l’enregistrement d’un album de Noël à la façon des années 60, judicieusement intitulé Old School Yule!, imitant l’époque jusque dans la pochette de l’album. Il reprend ainsi les codes des chansons de cette époque festive, dont les enregistrements résonnent encore dans plusieurs chaumières durant le temps des fêtes.
La Française Erza Muqoli a fait sensation alors qu’elle n’avait encore que 9 ans à la compétition télévisée La France a un incroyable talent et a par la suite fait partie de la première mouture du groupe Kids United (rien de plus français que de donner un nom de groupe anglo…). Cela l’a amenée à lancer son premier album en solo en 2019… à 14 ans! Simplement intitulé Erza Muqoli, l’album a été composé par l’auteur-compositeur Vianney spécifiquement pour la jeune chanteuse.
Le nom du Gallois Leif (Leif Knowles de son nom complet) nous était encore totalement inconnu il y a peu, lui qui s’est pourtant fait un nom dans la dernière décennie avec sa musique dansante et ambiante. On a écouté son album Dinas Oleu, marketé sur différentes plateformes de streaming comme étant une nouvelle sortie de 2024, jusqu’à ce qu’on découvre qu’il s’agit en fait de son premier album remontant à 2013! Le plus fascinant est que rien dans le son ne nous laissait croire que la sortie avait 11 ans d’existence tellement elle nous paraît intemporelle.
Si on a écrit sur le matériel plus «récent» du groupe de covers Moonlight Desires (bon, le dernier EP est paru en 2020 et le plus récent album studio remonte jusqu’en 2017!), on a omis de commencer par le début! C’est aujourd’hui qu’on se rattrape en faisant un saut de 10 ans, soit en 2014, moment où le groupe ontarien Moonlight Desires a fait paraître son premier album, sympathiquement intitulé Frankie Goes to Hamilton (référence à Frankie Goes to Hollywood).
Si on avait trouvé Lovers in No Mind’s Land, le premier EP du duo Slow Fade Sailors (David Ratté et Andréa Bélanger de Will Driving West), plutôt ordinaire dans sa qualité d’enregistrement, The Golden Age of Letting Go nous a davantage convaincu. Entre les 2 sorties, le duo a notamment interprété la musique du film Il pleuvait des oiseaux, mais a aussi lancé un autre EP, While the Soul Slept in Beams of Light, que l’on a décidé de prendre le temps d’écouter pour voir l’évolution du projet.
Depuis le temps qu’on suit de près la carrière de Jordan Officer, soit plus de 10 ans déjà, on n’a jamais pris le temps d’écouter avec attention son tout premier album solo, homonyme. À l’époque, il ne s’était pas encore risqué à chanter et n’avait pas encore pleinement assumé son désir d’aller vers le blues, ce qu’il a fait avec brio quelques années plus tard avec I’m Free, qui garde une place toute particulière dans notre cœur. C’est donc un plongeon jusqu’en 2010 qu’on fait ici.
L’Américain Noah Kahan est devenu hyper populaire ces dernières années, notamment avec les chansons qui se retrouvent sur son 3e album Stick Season, mais Critique de salon avait parlé de lui aussitôt qu’en 2018, quand, il a lancé son tout premier EP, Hurt Somebody. Disons que la collaboratrice à l’époque a été moins charmée qu’on a pu l’être avec Stick Season! On s’est quand même demandé ce qui s’est passé entre les deux, ce qui nous amène en 2019, à la sortie de son premier album studio, Busyhead.
On se demandait quel artiste ou groupe représentait le mieux le Québec et sa musique et le nom du groupes Les Cowboys Fringants est vite venu en tête, lui qui est dans le décor depuis 1995 et qui a fait pleurer tout le monde ces dernières années avec la détérioration de la santé puis le décès de son chanteur Karl Tremblay en novembre 2023. Ça nous a amené à replonger dans sa discographie, en particulier l’album Les antipodes… paru peu avant la pandémie et le diagnostic de cancer, mais qui prend un autre sens quand on l’écoute en sachant ce qui s’en vient.
L’album Les Chemins de verre, le 4e du groupe rock québécois Karkwa, est considéré par plusieurs comme étant non seulement le meilleur du groupe, mais également un des meilleurs albums parus au Québec, voire au Canada. 14 ans plus tard, alors que le groupe fait un retour sur scène après une longue pause, qu’en reste-t-il? On a (enfin) décidé de s’y pencher après avoir été très peu impressionné par son nouvel album, Dans la seconde.
«Constant» n’est pas le terme qu’on utiliserait pour décrire la fréquence des sorties du projet Abandoned Pools de Tommy Walter. Si parfois il prend de longues années (jusqu’à 11 ans!) avant de lancer du nouveau matériel, d’autres fois il propose 2 albums à moins d’une année d’intervalle. C’est le deuxième scénario qui s’applique pour l’album Somnambulist, le 4e d’Abandoned Pools, lancé très rapidement après SublimeCurrency.
Le nom de Chuck Ragan ne nous était pas familier jusqu’à ce qu’on entende son travail sur la bande sonore du jeu The Flame in the Flood, un jeu de survie dans un monde post-sociétal que l’on a bien apprécié il y a quelques années déjà. Dans le jeu, le musicien livre à la fois quelques pistes d’ambiance, avec un gros côté folk et country, mais aussi plusieurs chansons très efficaces où il met de l’avant sa voix rauque. Et si on écoute l’album, on pourrait parfaitement ignorer que ça a été fait pour un jeu.
Il y a très longtemps que l’on s’est penché sur la musique du mythique jeu Chrono Trigger, qui a vu le jour en 1995. Peut-être par élan de nostalgie, on a voulu y retourner pour découvrir un album jazz lui rendant hommage. Le titre parle de lui-même : Chronology: A Jazz Tribute to Chrono Trigger, et c’est interprété par The OC Jazz Collective, vraisemblablement des musiciens un peu geek qui veulent répandre leur amour de la musique de jeux au plus grand nombre.
Au fil d’un processus qui se sera échelonné sur plus de 4 ans, nous avons écouté chacun des 7 albums de la série Seven Days Walking du compositeur italien Ludovico Einaudi. Il y a eu du beau, oui, mais aussi beaucoup de répétitions inutiles qui ont en partie miné l’expérience. Profitons-en pour faire un bilan de la série, de ses hauts, ses bas, et ce qui aurait pu être fait différemment.
Enfin, notre série de critiques pour Seven Days Walking du compositeur italien Ludovico Einaudi tire à sa fin alors qu’on se penche ici sur la 7e et dernière partie de cet album paru au cours de l’année 2019, avec plusieurs pièces qui se retrouvent dans différentes parutions, mais avec des arrangements différents d’une fois à l’autre. Après avoir entendu du très bon et du très redondant, on avait des craintes pour Seven Days Walking (Day 7), mais on a eu droit à une belle surprise : un opus entièrement au piano solo qui délaisse plusieurs des éléments les plus faibles de sa série.
Il y a 5 ans jour pour jour paraissait The Other Way, la version acoustique de l’album Both Ways du chanteur canadien Donovan Woods. L’album dans son entièreté a donc été réenregistré avec de nouveaux arrangements, donnant dans bien des cas une autre énergie à ses compositions.
On se permet un petit retour à l’été 2012, moment où Abandoned Pools (projet de Tommy Walter) lançait son troisième album, Sublime Currency. Comme on avait beaucoup apprécié les deux premiers de la discographie (Humanistic et Armed to the Teeth), on tenait à poursuivre cette série, alors qu’on remarque un saut de presque 7 ans avec la précédente sortie. On remarque que Walter s’est plutôt adouci ici.
Cela faisait très longtemps qu’on n’avait pas écouté de Men I Trust, mais on avait gardé d’excellents souvenirs de son deuxieme album, Headroom, qui offrait un bon mélange entre la magie musicale de Jessy Caron et Dragos Chiriac et les solides collaborations vocales. Dans les années suivantes, la dynamique a toutefois quelque peu changé, et le duo est devenu un trio quand les musiciens ont recruté à temps plein la chanteuse Emmanuelle «Emma» Proulx, qu’on avait d’ailleurs pu entendre sur quelques pistes auparavant. Le groupe a par la suite lancé une série de chansons, dont plusieurs qui se sont plus tard retrouvées sur le troisième album de Men I Trust, Oncle Jazz.
La (trop) longue série de textes consacrés à Seven Days Walkingde Ludovico Einaudi, cet album en 7 parties paru en 2019, approche de sa fin alors qu’on se penche cette fois sur l’avant-dernier, le Day 6 de l’expérience. Notons d’ailleurs que celui-ci ne contient aucune pièce «inédite» qui n’a pas été déjà entendue d’une façon ou d’une autre précédemment, alors tout est dans l’inteprétation qu’Einaudi et ses musiciens en font.
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