Soyons honnêtes : le groupe britannique Coldplay n’a plus la même capacité d’enchaîner les hits, chose qu’il a longtemps fait par le passé, mais il reste un petit plaisir coupable à écouter à l’occasion. L’actualité nous aura inspiré l’écoute de son plus récent album, son 10e : Moon Music, paru en 2024.
On n’avait pas encore écouté la musique de la chanteuse pop québécoise Alicia Moffet, elle qui est pourtant active depuis une douzaine d’années. On commence donc avec sa plus récente sortie, son bref album No, I’m Not Crying.
Quand on porte un peu attention, on se rend compte à quel point Steve Marriner est un musicien occupé. Tout d’abord connu pour son groupe MonkeyJunk, il a joué avec plusieurs autres artistes de la grande scène blues canadienne (pensons à Colin James ou encore à Harry Manx dans le projet Manx Marriner Mainline). Et il joue parfois aussi en solo, comme sur son dernier album Hear My Heart. Après avoir pu entendre de quoi il était capable en live, on a donc écouté les versions studio de ses dernières chansons.
On apprécie beaucoup l’harmoniciste et chanteur de blues Guy Bélanger, qui semble systématiquement livrer une musique chargée et sentie. En attendant son nouvel album à venir dans les prochaines semaines, on est revenu sur son 7e album, paru en 2023, Voyages (& autres histoires), qu’on peut voir comme un hommage au cinéma avec des pièces souvent très imagées.
La 30e édition du Festival international du blues de Tremblant a eu lieu sur 5 jours, du 9 au 13 juillet derniers. Critique de salon était sur place pendant 4 de ces journées et a pris plusieurs photos, dont voici une petite sélection.
Ben Racine Band durant le show du 30e anniversaire / Photo : Olivier Dénommée
Par Olivier Dénommée
À la 4e journée de cette 30e édition du Festival international du blues de Tremblant, le beau temps était très présent – voire trop présent! – avec une chaleur et un soleil accablants. Mais cela n’a visiblement pas empêché le public de répondre présent en grand nombre et de montrer la foule la plus impressionnante de tout ce festival. Voici notre petit compte rendu de ce qu’on y a vu samedi.
Après 2 journées relativement chargées à la 30e édition du Festival international du blues de Tremblant, on a opté vendredi pour une journée plus tranquille, nous permettant à la place de nous concentrer sur l’ambiance et le public du festival. Cela ne nous a toutefois pas empêché d’assister au spectacle d’Angel Forrest!
La 2e journée du Festival international du blues de Tremblant s’est passée sous le signe de l’incertitude, avec une météo assez changeante, incluant une bonne dose de pluie en début d’après-midi. Cela a possiblement eu une petite influence sur l’achalandage, mais cela n’a visiblement pas empêché les habitués de venir apprécier de la bonne musique, avec ou sans pluie.
Colin James et ses musiciens / Photo : Olivier Dénommée
Par Olivier Dénommée
Le coup d’envoi pour la 30e édition du Festival international du blues de Tremblant a officiellement eu lieu hier, le mercredi 9 juillet, journée très chaude, autant au niveau de la température que de l’énergie des artistes présents sur scène. On a eu l’occasion d’y voir 3 artistes. Petit compte rendu de cette première journée.
On aime suivre la carrière du bluesman Adam Karch depuis plus de 10 ans, mais la vie aura voulu qu’on passe tout droit quand il a lancé son album Everything Can Change en 2020, tout juste un mois avant le début de la pandémie qui a effectivement tout changé. On se permet donc un petit saut de le temps pour écouter cet album sorti entre 2 autres solides enregistrements, les opus Moving Forward (2016) et Some Awkward Country Ahead (2024).
Le directeur de Critique de salon prend des vacances bien méritées qui l’amènent pour quelques jours du côté de Mont-Tremblant, dans les Laurentides. Le hasard veut toutefois qu’au même moment se passe la 30e édition du Festival international du blues de Tremblant, tenue du 9 au 13 juillet.
Commençons pas une confidence : la musique de Kesha (qui à ses débuts s’écrivait encore Ke$ha) ne nous a jamais intéressé, elle qui n’a jamais versé dans une pop très subtile avec des succès davantage associés à de la «musique de party» qu’à des chansons aux thèmes profonds. Mais on a vu passer comme tout le monde la longue saga l’opposant à son producteur Dr. Luke, maintenant terminée. La voilà donc enfin libre pour la première fois avec son album . (ou Period, selon les sources), un tout premier album sur son propre label où elle peut enfin faire ce qu’elle veut. Est-ce que cette nouvelle liberté l’amènerait ailleurs musicalement? On a voulu lui donner une chance pour voir ce qu’il en est.
Au fil des années, le duo Gentle Love a grandement étoffé sa collection Prescription for Sleep, une série d’albums axés sur de la musique de jeux vidéo arrangés en berceuses jazzées. Le groupe va toutefois un peu ailleurs le temps de Prescription for Sleep: Under a Scarlet Moon, puisqu’il délaisse les jeux pour s’attaquer à des pièces qui n’ont jamais été entendues par le grande public : celles de Jayson Napolitano, le fondateur de Scarlet Moon Records, le label où enregistre Gentle Love!
La découverte de la chanteuse britannique Nilüfer Yanya nous avait fait grand plaisir en 2024, en écoutant son album My Method Actor. Elle livrait une pop assez convaincante et on avait souligné sa générosité avec un album assez long. Sa générosité ne s’est visiblement pas arrêtée là puisque même pas un an plus tard, elle revient avec une autre sortie, un EP cette fois, intitulé Dancing Shoes.
Après quelques années plus discrètes, le groupe indie montréalais Men I Trust a été généreux en 2025 : avant la moitié de l’année, il a fait paraître non pas un, mais bien 2 albums studio! Les sorties ont en commun d’inclure le mot «Equus» dans leur titre et de miser sur une musique plutôt douce, quoique groovy. On s’est intéressé à la plus récente des sorties, Equus Caballus (le terme scientifique pour le cheval domestique).
C’est devenu une triste habitude ces dernières années, mais la pluie a une fois de plus été de la partie pendant la 21e édition du festival Chants de Vielles à Saint-Antoine-sur-Richelieu, tenue du 27 au 29 juin. Malgré une météo moins qu’optimale, le moral du public et des musiciens semble être demeuré intact et on y a passé, comme toujours, des moments mémorables.
Comme on n’écoute pas la musique de Lorde sur une base régulière, on a quelque peu perdu le fil ces dernières années. Si les 2 premiers albums, Pure Heroine et Melodrama, ont été très bien reçus par Critique de salon, on a passé tout droit pour son 3e – et on a apparemment bien fait parce que la réception n’a pas été particulièrement chaude – et on se retrouve avec Virgin, son 4e album, dans les oreilles, sans trop savoir où la Néo-Zélandaise en était rendue dans son évolution musicale. Et on doit dire qu’on a été agréablement surpris à quelques reprises ici.
Voilà déjà plus de 6 ans qu’on a écouté un album de la Néo-Brunswickoise Caroline Savoie, lorsqu’on a écouté sa 2e offrande studio, Pourchasser l’aube. Elle est revenue plus tôt en 2025 avec son 4e album, intitulé Rom-Com, où elle semble s’amuser dans différents registres, montrant assez bien l’étendue de son talent, ce qui est loin d’être déplaisant!
On part en mode découverte avec l’artiste émergent Théo Quinn, versant dans un indie-folk empreint de mélancolie. Le Gaspésien a récemment fait paraître son tout premier EP, le feutré S’cusez.
Après avoir un peu déçu de l’album Everything Now et avec le scandale sexuel entourant le chateur Win Butler autour de 2022, on avait essentiellement cessé de suivre le groupe montréalais Arcade Fire pendant quelques années. La curiosité nous a toutefois ramené à lui, le temps de l’écoute de l’album Pink Elephant, son 7e paru en mai dernier.
Marie-Pierre Arthur avait frappé plutôt fort en 2020 avec la sortie de son album Des feux pour voir, même si le timing était on ne peut plus mauvais avec la pandémie qui a rapidement suivi. Elle est ainsi revenue un peu plus de 4 ans plus tard avec une nouvelle proposition, qui va ailleurs. L’album est simplement intitulé Album bleu.
Cela fait quelques années déjà que l’on suit le travail de la musicienne montréalaise Meggie Lennon, depuis l’époque où elle se faisait encore appeler Abrdeen – excellente idée en passant de revenir à son vrai nom qui, d’autant plus, sonne déjà très artistique –, et on avait hâte de prêter une oreille à son 2e long jeu, Desire Days, un titre qui laisse espérer une dose de sensualité de sa part, un registre auquel on l’associe déjà depuis longtemps.
Le groupe de folk progressif francophone La Tragédie existe déjà depuis une quinzaine d’années, ayant exploré au fil des années diverses sonorités et différents line-ups. Mais il semble avoir touché quelque chose d’assez intéressant avec la sortie de son plus récent album, Ça fait longtemps, enregistré en formule quatuor.
Dire que le Français Philippe Katerine est tout un personnage serait un véritable euphémisme. Le chanteur sait se faire remarquer pour différentes raisons et a fait paraître, à l’automne 2024, un album intitulé Zouzou. Avec un petit décalage, on a décidé de s’y attarder.
Le nom de l’Australien Guy Blackman ne nous disait absolument rien jusqu’à tout récemment. Le fondateur du label indépendant Chapter avait déjà lancé un album solo, mais celui-ci remontait à 2008 et il s’était fait incroyablement discret depuis… jusqu’à la sortie de Out of Sight, son 2e album, mûri après une pause de 17 années. Son silence s’expliquerait pas le fait qu’il ne se sentait pas autant à l’aise de chanter des chansons ouvertement queer à l’époque, mais que les temps ont assez changé pour le convaincre de reprendre le micro. Le climat s’est depuis détérioré à nouveau, mais il était trop tard pour arrêter Blackman. «This time I’m like ‘fuck ‘em!’ (Cette fois, je me suis dit qu’ils aillent se faire foutre!)», annonce-t-il.
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